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Comment un pilote de F1 moule son siège avec son équipe

Un processus plus complexe qu’il n’y parait

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Aston Martin F1 a terminé de mouler les baquets de ses pilotes pour 2023. Avec leur équipe, Fernando Alonso et Lance Stroll ont façonné leur siège pour la nouvelle AMR23, un processus plus complexe qu’il n’y parait.

L’équipe a révélé comment se déroule le processus. La première étape pour le pilote est de s’asseoir dans une reproduction du cockpit de la monoplace. Le pilote s’assoit sur un sac rempli de mousse expansive, qui va épouser les formes du pilote.

La deuxième étape consiste à reproduire les mouvements que le pilote effectue quand il pilote, notamment tourner le volant, pour être sûr qu’il a la place de le faire. C’est rarement une étape problématique, même si Nigel Mansell avait par exemple des problèmes à se mouvoir dans le cockpit de la McLaren MP4/10 de 1995.

Aston Martin nous explique que certains pilotes aiment se sentir coincés dans la voiture, de manière à ne pas avoir de mouvement du haut du corps pour davantage de stabilité de vision. D’autres préfèrent se sentir un peu plus à leur aise, mais cela oblige d’avoir davantage de force sur le haut du corps.

Par la suite, l’équipe scanne la mousse expansive et crée un modèle 3D du baquet. Cela permet ensuite de produire un moule qui est ensuite recouvert de carbone et passé dans un four autoclave. L’équipe travaille ensuite le siège pour positionner le harnais et le HANS.

Des ajustements de confort pour le pilote

De là, le pilote s’installe de nouveau dans le baquet pour vérifier qu’il lui convient parfaitement. Il y a souvent des choses à modifier pour qu’il s’y sente parfaitement à l’aise, et l’équipe adapte selon ses retours.

Une fois bien calé dans son baquet, le pilote travaille avec son équipe aux mesures pour étudier la distance avec le volant et les pédales. Celles-ci doivent être faciles à atteindre, et le pilote doit être en mesure de tourner entièrement le volant.

Le pilote ne doit pas être trop haut dans le cockpit pour que sa tête soit protégée en cas de tonneau. De plus, cela a aussi un avantage technique puisque le pilote se retrouve plus bas dans le cockpit, ce qui abaisse le centre de gravité de la monoplace.

Ensuite, l’équipe optimise le confort des pilotes, ce qui consiste à ajouter des morceaux de mousse plus ou moins rigide. L’équipe applique parfois une feuille d’or sur la fibre de carbone à l’arrière du siège, ce qui limite le ressenti de chaleur provenant du moteur.

Enfin, le dernier test est celui de la piste. Le pilote roule dans son tout nouveau baquet et constate les possibles inconforts qu’il reste. Dans ce cas, des ajustements sont effectués et plus rarement, il peut y avoir un tout nouveau processus de conception.

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