Alexander Albon est plus que jamais sous pression : théoriquement, il ne lui reste plus qu’une course pour répondre à l’ultimatum de Christian Horner, et prouver qu’il mérite de garder son baquet. Mais il est peut-être déjà trop tard pour le pilote Red Bull, qui s’est fait prendre un tour par Max Verstappen à Portimao – alors que les rumeurs autour de Nico Hülkenberg et de Sergio Pérez grandissent.
Le Thaïlandais a en particulier souffert d’une usure folle des pneus à Portimao, en raison des faibles températures de course le dimanche…
« C’était une course étrange, un vrai bazar. J’ai pris un mauvais départ et les premiers tours n’étaient pas bons car nous avions du mal avec des pneus froids et aucune adhérence. Pour une raison quelconque, les pneus tendres ne fonctionnaient pas correctement, alors c’était comme si nous roulions sur de la glace pendant les premiers tours. Une fois les pneus à température, tout allait bien, mais les dégâts étaient déjà faits et nous étions coincés dans un train de voitures avec toutes le DRS, ce qui a tué nos pneus. »
Le bilan d’Alexander Albon sur ce week-end à Portimao est contre-intuitif...
« À mon avis, au cours des sessions d’essais libres et des qualifications, ce fut l’un de mes week-ends les plus solides cette année. J’ai eu l’impression que nous étions assez forts et même si les qualifications auraient pu être meilleures, en général, j’y ai progressé tout au long de l’année, ce dont je suis heureux. J’ai l’impression de m’améliorer et de me sentir plus à l’aise avec la voiture sur les relais courts, alors maintenant, l’accent est mis sur les départs en course et sur la façon de bien s’élancer, car c’est ce qui nous a compromis au Portugal, avec les pneus froids. J’ai hâte de laisser tout cela derrière nous et de passer un bon week-end à Imola, un circuit que j’ai hâte de rouler à nouveau. »
A Imola, Alexander Albon a justement déjà couru, en formules juniors. Que pense-t-il de ce tracé de la dernière chance pour lui ?
« J’ai roulé à Imola lors de ma première année en monoplaces, en Formule Renault. C’est un circuit vraiment cool et super historique, donc j’ai hâte d’y rouler en Formule 1. Imola est très, très rapide, ce qui est toujours amusant pour un pilote et c’est similaire à Suzuka dans le sens où il s’agit d’une piste où il faut être très précis à haute vitesse, avec une très faible marge d’erreur. Je pense qu’il sera important pour nous de bien nous qualifier et d’être là pour pouvoir courir à l’air libre, et nous battre en tête, sans perdre de temps à nous battre avec d’autres voitures. »