La FIA continue de suivre de très près l’évolution du Covid-19 (Coronavirus), qui a déjà bouleversé le début du calendrier Moto GP.
Dans son point quotidien, la FIA n’a fait aucune annonce particulière, en ne disant apparemment n’exclure aucune option : « Suite à l’épidémie de coronavirus sévissant en Chine depuis le début de l’année, la FIA suit de près l’évolution de la situation avec les autorités compétentes et ses Clubs membres, sous la direction du Président de la Commission médicale de la FIA, le Professeur Gérard Saillant. La FIA étudiera le calendrier de ses prochaines courses et prendra, si nécessaire, toute mesure indispensable pour protéger la communauté mondiale du sport automobile et son public. »
Les inquiétudes continuent de grandir du côté des directeurs d’équipe. Claire Williams, à Grove, espère surtout que le sport saura se montrer à la fois « responsable » et « réactif » pour faire face aux derniers développements.
La F1 est un sport mondial et si des mesures strictes ne sont pas prises, elle risquerait de poser un problème sanitaire global, a averti ainsi la dirigeante lors d’un événement promotionnel, à Londres.
« La Formule 1 est un sport mondial. C’est donc une situation incroyablement grave. »
« Et comme il s’agit d’un sport global, qui voyage dans le monde entier avec des milliers et des milliers de personnes à chaque fois, sans tenir compte du nombre de fans qui voyagent aussi… il y a tellement de voyages et déplacements en jeu dans ce sport, de telle sorte que nous devons être incroyablement responsables et extrêmement réactifs aussi. Nous devons réagir aux derniers événements à la vitesse de l’éclair. »
Claire Williams dit suivre une situation qu’elle compare à une « cible mouvante », c’est-à-dire évoluant en permanence.
« Nous restons clairement en contact avec les autorités compétentes, avec la F1 également, et nous suivons les directives au fur et à mesure qu’elles nous parviennent. »
« Mais pour l’instant, la situation change littéralement d’heure en heure. C’est un peu difficile à gérer, quand on pense à la F1 et au nombre de personnes qui voyagent à chaque course. Et il faut y ajouter tout le matériel que vous faites passer par le fret aérien et maritime, et le coût de tout cela. »
Comme chacun de ses homologues, Claire Williams appelle la F1 à ne pas privilégier les impératifs commerciaux sur les impératifs sanitaires.
« Nous voulons courir au bout du compte. Tous les membres d’une écurie de Formule 1 veulent faire ce qui les passionne : participer à des courses automobiles. Mais l’essentiel, c’est que les gens soient en sécurité. Nous devons procéder étape par étape. Nous continuerons à suivre les conseils au fur et à mesure qu’ils nous parviendront. »