A deux semaines du début de la saison 2020 de Formule 1, qui doit se dérouler à Melbourne, les inquiétudes sont toujours présentes après la détection de 23 cas dans le pays.
Outre les problèmes sanitaires, la tenue du Grand Prix est menacée alors que des événements sportifs ont déjà été annulés, mais le ministre de la Santé se veut pour l’instant rassurant.
"Le message aujourd’hui, des états et des territoires, est de continuer votre vie quotidienne" conforte Greg Hunt. "Vivez votre vie ordinaire. Allez au restaurant chinois, sortez pour le football ou le Grand Prix."
"Les craintes de la semaine sont que, vu que la maladie se répand, il y ait une grande probabilité qu’elle arrive en Australie. Notre message est que nous sommes préparés pour cela, car nous ne sommes pas immunisés" conclut-il, sous-entendant la prudence des autorités.
Toutefois, le pire risque pour le Grand Prix d’Australie est pour l’instant celui des transports, puisque les pays d’escale entre l’Europe et le pays, qu’ils soient au Moyen-Orient ou en Asie, sont touchés par la maladie ou par des restrictions la concernant.
Si le Grand Prix est maintenu, il faudra également que toutes les équipes parviennent à rejoindre l’Australie sans être mises en quarantaine ou retenues aux frontières.
Plaisantant sur le fait que "tout le monde souhaite que ça arrive à Mercedes", Christian Horner, le directeur de Red Bull, assure que la F1 n’aura pas d’autre choix que de "suivre les directives des pays et des gouvernements".