Plusieurs pétitions citoyennes ont été lancées pour annuler le Grand Prix de Formule 1 en Australie ce week-end alors qu’il y a déjà des cas de coronavirus recensés près du circuit et du paddock.
Selon les habitants mécontents, il est évident que le Formule 1 et ses fans vont lancer la contagion dans le pays avec le brassage immense des foules attendues.
Dans le ciel australien, à Sydney et à Melbourne, on a aussi pu lire une inscription réalisée par des drones : "Stop F1".
Pour l’instant l’Etat de Victoria maintient l’événement mais la pression se fait de plus en plus grande à un peu plus de 24 heures des premiers essais libres (dans la nuit de vendredi pour les Français).
"Nous avons pris un risque extraordinaire en tenant cette course de F1," lance John Daley, directeur du think tank Grattan Institute, en charge des questions de vie sociale en Australie.
"Ce risque va nous mener d’une situation où nous n’avions, virtuellement, aucune communauté capable de transmettre le virus à une autre à un stade où nous allons devoir confiner des gens et arrêter les activités de vie sociale pour éviter que des gens meurent."
"Tout ça pour une course de F1 ? Le gouvernement estime que la valeur du Grand Prix d’Australie, avec une grande audience, est plus importante que le coût potentiellement engendré par le risque d’épidémie."
Max Verstappen a indiqué aujourd’hui "ressentir une forte tension. C’est un peu tendu en ce moment mais nous tentons de faire au mieux. Espérons qu’une fois que l’action sera lancée, le week-end ne sera pas trop différent de ce que nous connaissons d’habitude. Mais c’est dur à dire pour le moment."
Renault a présenté sa livrée ce matin mais Cyril Abiteboul a été le seul à répondre à des question suivant l’événement promotionnel, et ne cache pas non plus une ambiance spéciale : "Nous avions prévu cet événement et nous espérions que l’ambiance soit plus légère."
"Je fais évidemment référence aux circonstances particulières dans lesquelles nous nous trouvons en Australie et à Melbourne, c’est le moment que nous aimons habituellement, lorsque la F1 reprend, et je voulais le mentionner."
Il a ensuite excusé ses pilotes, qui sont partis juste après la présentation de la livrée : "Je voulais aussi dire que nos pilotes devaient être avec nous mais compte tenu de la situation, nous les avons excusés. J’espère que vous comprenez pourquoi nous prenons de telles mesures."
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