A quelques jours des premiers essais libres en Australie, Melbourne assure toujours que son Grand Prix aura bien lieu.
Et l’Australie ne compte pas, à cette heure, repousser les fans à la dernière minute : le circuit annonce qu’il ne suivra pas l’exemple de Bahreïn en tenant sa course à huis clos. Pour un pays encore peu touché par le coronavirus c’est un risque mais il sera pris.
"Il n’y a aucune chance pour que nous interdisions aux fans de venir," indique l’organisateur, Andrew Westacott.
"Quand vous voyez que nous avons des événements sportifs avec plus de 80.000 personnes en ce moment.... disons qu’il faut prendre les choses avec du bon sens mais ne pas oublier de vivre, simplement en prenant les précautions nécessaires."
Westacott rassure aussi sur la présence de tout le monde.
"Ferrari est partie avec ses derniers membres, AlphaTauri aussi, les personnes clés sont dans l’avion. Sebatian Vettel est part de Suisse, Charles Leclerc de Nice et tous les autres pilotes sont en chemin aussi. Nous les attendons dans la journée."
Bernie Ecclestone comptait lui se rendre à Bahreïn mais il va éviter le voyage. Son grand âge est un facteur très aggravant s’il venait à être touché par le coronavirus.
"Les gens dans le Golfe prennent ce virus très au sérieux mais j’ai dû décliner l’invitation annuelle du Roi cette année."
Quant au Vietnam (photo), un huis clos n’est pas du tout exclu, tout comme une annulation de la course, comme nous l’a confié un porte-parole.
"La décision doit être prise par la fédération automobile du pays avec les experts. Ils vont suivre encore l’évolution de la situation avant de prendre une décision finale."
Après les trois premières courses, la F1 doit revenir en Europe, à Zandvoort, un événement qui s’annonce extrêmement populaire avec des centaines de milliers de fans. D’ici là, le coronavirus aura certainement envahi l’Europe. Disputer cette course à huis clos serait donc une énorme déception pour tous les fans, notamment ceux de Max Verstappen.
"Cette situation nous préoccupe, le virus prend beaucoup d’ampleur en Europe. Mais nous devrons suivre ce que l’agence de la santé de notre pays nous dira de faire. Nous n’aurons aucune influence là-dessus," conclut le patron du Grand Prix, l’ancien pilote de F1 Jan Lammers.