L’Italie reste le pays d’Europe le plus touché par le coronavirus pour l’instant, ce qui inquiète toujours quant à la présence de Pirelli, Ferrari ou encore AlphaTauri lors des premières courses de Formule 1.
La dernière mesure de mise en quarantaine de plusieurs régions du Nord de l’Italie renforce encore ces inquiétudes (lire notre article de ce matin ici).
Ferrari est clairement la plus touchée par cette mesure. Mais Pirelli a aussi son siège et certains de ses employés à Milan. Et sans Pirelli, impossible de tenir une course, même hors championnat. Mario Isola, le responsable du programme F1 du manufacturier de pneus, est donc en liaison constante avec la FIA et la FOM.
"Nous avons pris certaines mesures, comme toutes les grandes sociétés qui sont basées comme nous dans la région de Milan. Ce que nous pouvons faire, c’est surveiller la situation et rester bien en contact avec la FOM et la FIA. Et les équipes bien entendu," explique Isola, qui s’exprimait avant l’annonce des mesures de mise en quarantaine.
"Nous avons notre propre département chargé de la santé à Milan, connecté à nos quartiers généraux en charge de la F1. Nous faisons de notre mieux pour savoir ce qui se passe et anticiper ce qui peut l’être."
Chez Pirelli, on s’inquiète du traitement qui pourrait être réservé aux citoyens italiens dans ses rangs, qui pourraient être retenus à l’entrée des pays, comme au Bahreïn ou, après, au Vietnam.
"Mais il n’y a pas que nous, il y a aussi Haas, Alfa Romeo qui ont un moteur Ferrari. Dallara est aussi concerné tout comme Marelli qui est en charge de la télémétrie pour la F1. Il y a beaucoup d’éléments du paddock concerné."
L’inquiétude ne devrait toutefois pas tarder à grandir encore plus au sein des autres équipes. L’explosion de cas de coronavirus en France, en Suisse, en Allemagne et au Royaume-Uni pourrait rendre complexe les voyages de tous les personnels de la F1 dès la semaine prochaine...