La crise économique amorcée par la pandémie de Covid-19 a mis un coup d’arrêt à la Formule 1, qui devait débuter mi-mars et ne se lancera pas avant début juillet. Le président de la FIA, Jean Todt, s’inquiète des répercussions et du possible départ d’équipes en F1.
"Je ne pense pas que la priorité actuellement pour un constructeur soit d’assurer la continuité en sport automobile" a rappelé le président de la FIA, faisant écho à des propos déjà inquiétants tenus le mois dernier.
"Je suis sûr que certaines équipes, certains fournisseurs et constructeurs devront revoir leur programmes. Ils pourraient être contraints de s’arrêter."
"J’espère que les propriétaires et sponsors conserveront leur motivation. Nous devons les encourager à sentir qu’ils aiment encore cela et ont encore besoin de ça. En cela, nous avons une responsabilité. C’est pour ça que nous devrions écouter tout le monde."
Mais Todt sait aussi avoir du recul sur la F1 : "Nous devons être humbles. Même si nous aimons les sports mécaniques, ce n’est pas essentiel pour la société. Nous devons nous assurer de faire les bons choix et de prendre de sages décisions."
"En fait, il faut repenser la manière dont nous faisons la course en sport auto. Nous pourrions parler d’une approche similaire au ’New Deal’, comme l’Amérique après la Grande Dépression."