David Coulthard est convaincu que Max Verstappen ne s’excusera pas pour l’accrochage avec Lando Norris en Autriche. Selon l’ancien pilote de F1, le triple champion du monde peine à admettre ses torts et pensera toujours qu’il est resté dans les règles établies.
"L’expression est ’l’enfer gèlera avant’" a déclaré Coulthard sur Channel 4. "Max va dire ’j’ai fait de la course, c’est une course rude’. C’est la première fois que Lando fait l’expérience d’une course roue contre roue, week-end après week-end."
"Nous savons comment cela s’est passé lorsque Lewis [Hamilton] s’est retrouvé roue contre roue avec Max. Max est l’un des pilotes les plus difficiles. Pour le battre, il faut l’égaler".
L’Ecossais a été étonné de voir que la tension était très rapidement montée entre les deux pilotes : "Les pneus neufs que McLaren a économisés pendant les qualifications ont permis à Lando de réduire l’écart, d’obtenir le DRS et d’aller chercher un écart dans le virage 3. Mais elle a été bloquée par Max, et Lando n’était pas content."
"Il s’est dit ’il a bougé après que j’ai montré que j’arrivais à l’intérieur’. La fois suivante, il passe à l’intérieur mais sort de la piste ; et la fois suivante, il pousse Max en dehors de la piste. Max a déclaré qu’il n’avait nulle part où aller et qu’il restait devant."
"Cela leur aura coûté à tous les deux"
Coulthard note que le problème initial se situe au moment où Verstappen se rabat et va au contact : "C’est là que les problèmes commencent vraiment, ce contact à l’entrée du virage, un autre contact une fois qu’ils ont franchi le point de corde, tous les deux avec des crevaisons et des dégâts."
"Des incidents évitables pour les deux, cela leur a coûté à tous les deux. C’est ce dont Lando se plaindra, juste à la fin, à l’entrée du virage, avec Max qui continue à venir sur la gauche. Il dira : ’Il m’a serré’, et vous n’avez pas le droit de faire ça au freinage."
Interrogé sur la décision des commissaires, Coulthard est convaincu que Verstappen en a trop fait, même s’il dira le contraire : "Il a définitivement poussé Lando hors de la piste. S’il y avait eu une barrière, ils auraient tous les deux rebondi dessus."
"Je comprends tout à fait que Max veuille dire ’attendez une minute, il aurait pu aller plus loin que le bord du vibreur’. Il aurait pu aller plus loin sur le vibreur’. Mais les commissaires ont examiné la situation, ils ont obtenu plus d’informations, ils ont donné une pénalité à Max et, en fin de compte, cela ne change rien à sa place dans la course."
Brundle et Davidson blâment Verstappen
Martin Brundle a été interrogé sur son avis au sujet de la responsabilité, et il blâme Verstappen : "Cela devait arriver à un moment ou à un autre. Ils devenaient tellement agressifs l’un envers l’autre. Max s’est dirigé vers lui par la gauche, il l’a serré. A mon avis, c’est Max qui est à blâmer pour ce coup-là."
"C’était un peu le Max des premières années, avec ses coudes en lame de rasoir dans les zones de freinage. Je ne sais pas comment les voyages en avion, les dîners et les jeux vont se dérouler entre Verstappen et Norris maintenant. Cela a pris une autre tournure, n’est-ce pas ?"
Dans les rangs des anciens pilotes, Anthony Davidson attribue également la responsabilité à Verstappen : "Pour moi, c’était l’attaque qui allait permettre à Lando de gagner la course, car il avait forcé son adversaire à sortir de la trajectoire, correctement sortir de la trajectoire."
"Il était sur la bonne ligne, il était derrière sur la détection DRS pour ensuite se retrouver à l’intérieur de la sortie et défier le virage quatre. Si vous vous déplacez vers l’intérieur, vous devez laisser la largeur d’une voiture de Formule 1 à la ligne blanche au bord de la piste. Il n’y a pas la largeur d’une voiture."