Un nouveau différend financier est en cours dans la paddock de la Formule 1, suite à la confirmation par la FOM qu’il y aura bien 6 manches de courses sprint l’an prochain.
Les meilleures équipes du plateau soient Mercedes, Red Bull et Ferrari se sont unies pour se plaindre de cette extension alors que la limite du plafond budgétaire sera encore abaissée de 5 millions de dollars (140 au lieu 145) en 2022
Les Grands Prix qui devraient accueillir une course sprint le samedi sont Bahreïn, Imola, Montréal, Spielberg, Zandvoort et Interlagos.
Pour que le vote passe à la Commission F1, Stefano Domenicali a besoin de l’approbation d’au moins huit équipes, ce qui n’est pas possible à l’heure actuelle.
Dans les négociations en cours pour apaiser les trois top teams, la F1 et la FIA auraient proposé d’augmenter à nouveau le plafond budgétaire de 140 à 145 millions de dollars l’année prochaine.
Les autres équipes, moins bien loties, ne sont pas satisfaites de la proposition d’augmenter la limite budgétaire, arguant que les courses sprint ne font pas nécessairement augmenter les coûts puisque cela se passe bien dans la grande majorité des cas.
"Soit nous avons un plafond de coûts, soit nous n’en avons pas," insiste le patron de McLaren, Andreas Seidl.
Chez Haas, Günther Steiner convient que les petites équipes n’ont pas besoin de cette allocation budgétaire supplémentaire - il a donc une contre-proposition.
"Les grandes équipes peuvent voir leur budget augmenter s’il y a en conséquence autant d’argent donné à chaque équipe à la suite de revenus supplémentaires. Alors ce serait à nouveau juste."
Le sponsor titre, Crypto.com, pourrait être sollicité pour combler en partie cette différence financière car, selon un patron d’équipe, "en l’état, la proposition ne passera pas et il n’y aura pas de sprints en 2022."