Lewis Hamilton a reconnu qu’il n’est encore pas au meilleur de sa forme après avoir contracté le Covid-19 il y a près de deux semaines. Le pilote Mercedes est de retour au volant ce week-end mais reconnaît être très fatigué et avoir encore quelques séquelles.
"Je peux compatir avec ceux qui en ont souffert, qui ont perdu des proches à cause de ça, et je peux comprendre à quel point c’est un virus horrible" a déclaré le septuple champion du monde. "Je ne suis pas à 100%, je le ressens encore dans les poumons."
"Néanmoins, je piloterais même si un de mes bras ne fonctionnait plus. C’est ce que nous faisons en tant que pilote et heureusement, ce n’est pas le cas. Ce ne sera pas la course la plus simple physiquement, mais je vais tout donner."
Il explique ensuite les effets que le Covid-19 ont eu sur lui : "C’est sur l’énergie globale. Un des symptômes de la maladie est qu’elle vous vide vraiment. J’essaie de dormir autant que je peux, mais recharger les batteries n’est pas aussi simple que ça l’était dans le passé, et j’ai perdu beaucoup de poids, juste dans cette semaine."
"Comme je l’ai dit, je ne me sens pas à 100%, je ne suis pas le même que j’étais la dernière fois que j’ai couru. Mais cela ne va aucunement m’empêcher de prendre la piste et de tout donner."
Le Britannique n’a rien arrangé à sa qualification en frottant le fond plat de sa voiture sur un vibreur, mais assure que cela n’a pas eu d’incidence sur sa qualification, malgré un écart de seulement 86 millièmes.
"J’ai eu un peu de dégâts. C’est la première fois que je suis allé aussi large de tout le week-end, il y avait un peu de dégâts sur le fond plat. Je ne pense pas que sans ça, j’aurais eu la pole. Cela n’aide pas, mais l’équipe a fait un super travail pour tenter de le résoudre. Ils le répareront dans la nuit."