Le Grand Prix des Pays-Bas continue ses préparatifs sans savoir encore ce qu’il en sera de l’accueil du public. L’événement, qui doit faire son retour à Zandvoort après plus de 30 ans d’absence, ne veut pas se tenir sans un public complet.
Mais il reste encore une semaine avant que le gouvernement néerlandais ne prenne sa décision pour les événements avec public. Cependant, il est impossible pour le Grand Prix d’attendre cette date pour faire ses préparatifs.
"Si nous attendons jusqu’au 13 août pour nos préparations, nous n’y arriverons pas" a déclaré Jan Lammers, le directeur du Grand Prix des Pays-Bas. "Nous n’avons pas les cartes en mains, mais je vois des raisons de regarder vers l’avant avec confiance."
Le Grand Prix des Pays-Bas pourrait être le premier de nombreux Grands Prix menacés en deuxième partie de saison, puisque les manches au Japon et au Brésil vont tout droit vers une annulation.
Le GP de Turquie, qui remplace lui-même Singapour, pourrait également être menacé par les règles de quarantaine. La F1 chercherait à remplacer le GP du Japon, prévu après, pour respecter les 10 jours de quarantaine entre le GP de Turquie et le retour des équipes au Royaume Uni.
Le Grand Prix du Mexique est également menacé car le pays est désormais sur la liste rouge du Royaume Uni. La F1 étudie de nombreuses pistes alternatives, comme une deuxième course au Texas. Comme nous vous le rapportions récemment, celle-ci pourrait remplacer le GP du Mexique et semble presque acquise.
Le circuit de Losail, au Qatar, se tient prêt à accueillir la Formule 1 en cas de besoin, ce qui serait une première pour le pays. Bahreïn pourrait également retrouver la F1 sur son tracé alternatif afin d’ajouter une course au calendrier, alors que la saison a débuté à Sakhir en mars.
Le team manager d’Aston Martin F1, Andy Stevenson, ne s’inquiète pas outre mesure : "Dans cette période, tout change rapidement. Si nous étions dans la même situation juste avant la Turquie, je serais plus inquiet."