En 2026, la F1 accueillera au moins un nouveau constructeur, Audi, qui deviendra motoriste dans la deuxième ère hybride de la Formule 1. Porsche devait également s’engager, un accord ayant même été trouvé pour un investissement dans Red Bull Racing.
Mais le constructeur allemand pourrait finalement abandonner ses projets de F1, après que les discussions avec Red Bull semblent avoir échoué. Le conseil d’administration de Porsche serait d’ailleurs agacé envers le PDG d’Audi, qui a parlé ouvertement de l’arrivée de Porsche en Belgique, quand l’arrivée d’Audi a été annoncée.
Si Porsche ne vient pas, il y aurait donc Audi, Ferrari, Mercedes, Red Bull Powertrains et Renault comme motoristes. Et les cinq auraient leur propre équipe si Audi investit dans Sauber pour en devenir actionnaire majoritaire.
Mais Stefano Domenicali n’exclut pas qu’un sixième motoriste arrive, et révèle que d’autres constructeurs ont participé aux discussions en vue de 2026. Sans qu’on ne sache quelles marques seraient intéressées, le PDG de la F1 est confiant.
"Je peux seulement dire que Porsche fait partie intégrante du groupe qui a discuté et continue de discuter des règles derrière la nouvelle unité de puissance qui entrera en vigueur en 2026" assure Domenicali.
"Nous avons tous lu les commentaires de Porsche et Red Bull, et ce sont eux qui décideront de ce qu’il faut faire. Mais du côté de la F1, nous sommes actuellement une plateforme très inclusive. Il y a aussi d’autres constructeurs à la table des ingénieurs, qui préfèrent ne pas se montrer au grand jour."
Une ère des constructeurs avaient moins de risques ?
La dernière fois que les constructeurs ont pris la main en F1, la discipline en a souffert lorsque la crise a frappé, et que BMW, Honda et Toyota ont décidé de partir en deux saisons, fin 2008 et fin 2009.
Domenicali ne craint pas que cela se reproduise, car la Formule 1 est devenue très attractive. Selon lui, une fuite des constructeurs ne serait pas inquiétante pour la discipline, d’autres marques étant prêtes à venir si besoin.
"Pour notre part, nous n’avons pas peur. Dans les derniers Accords Concorde, nous avons demandé un préavis d’un an seulement aux équipes ou aux constructeurs qui ont l’intention d’abandonner la Formule 1, et dans le passé, les règles étaient beaucoup plus strictes."
"Ce changement a été inclus parce que nous nous sentons suffisamment forts et robustes pour aller de l’avant de toute façon, et il existe de très bons plans de secours."
"Aujourd’hui, comme jamais par le passé, nous avons un mélange d’équipes, de constructeurs et de fournisseurs de moteurs du plus haut niveau. Si quelque chose change, nous savons ce qu’il faut faire."