Gunther Steiner a demandé aux médias allemands d’oublier le passé et de se concentrer sur l’avenir de Mick Schumacher en Formule 1. Cette semaine, le pilote de 24 ans effectue sa première sortie au volant d’une F1 de la saison.
Schumacher avait travaillé dans le simulateur ce week-end, un rôle que Lewis Hamilton a salué en conférence de presse après le double podium de l’équipe en Espagne. L’Allemand revient quant à lui sur un week-end fou, qui n’est pas sans rappeler ceux qu’effectuait Esteban Ocon pour l’équipe en 2019.
"J’étais dans le simulateur jusqu’à deux heures du matin samedi, puis j’ai pris l’avion directement pour venir ici dans la matinée" a indiqué Schumacher, qui testait les derniers réglages de la W14 évoluée.
"Il semble que cela fonctionne, en particulier en configuration de course. Je suis très heureux de cela, car nous avons beaucoup travaillé sur le simulateur et le fait que nous ayons obtenu un podium est énorme."
Un test qui se fait surtout pour Pirelli
Schumacher passe les courses le dimanche aux côtés de Toto Wolff, directeur de Mercedes, dans le stand de l’équipe. L’ancien pilote Haas confirme qu’il essaie de se montrer constructif pour l’équipe de Brackley, dans ces moments-là.
"Bien sûr, nous parlons beaucoup de ce que nous voyons. J’essaie toujours d’ajouter mon grain de sel lorsque je remarque quelque chose que les pilotes pourraient faire ou qui ne se passe pas comme prévu."
Il effectuera mercredi les tests pneus pour Pirelli, toujours sur le circuit de Barcelone, mais s’attend à se plier aux consignes du manufacturier pneumatique : "Une grande partie de ces essais sera consacrée à ce que veut Pirelli. Mais nous pourrons peut-être y glisser un petit quelque chose."
Steiner
Quant à Steiner, il est soulagé que les médias allemands s’intéressent désormais à l’avenir plutôt qu’à sa brouille très médiatisée avec Mick et son oncle Ralf : "La séparation a eu lieu il y a plus de six mois et en Allemagne, les gens en parlent encore" a déclaré le patron de Haas à Sport1.
"Il serait peut-être préférable de demander à Mick et à son patron actuel, Toto Wolff, ce qu’il en est de son avenir, plutôt que de toujours parler du passé."
Steiner pense que le nom de Mick est la raison de cette médiatisation qu’il juge exagérée : "Cela aurait-il été la même chose avec un Rosberg ? Probablement pas. Quand nous avons eu Mick il y a deux ans, je savais que ce nom était à la fois une malédiction et une bénédiction."
"Mais une chose est sûre : je ne voulais pas détruire sa carrière. Nous n’avons rien contre lui. Nous ne pensions qu’à l’équipe" poursuit Steiner, avant de parler de sa manière de manager l’équipe.
"Les pilotes me connaissent. Ils connaissent ma méthode directe, qui n’est pas toujours de montrer une harmonie artificielle au monde extérieur. Et ils devraient être capables de le supporter. Mick pouvait-il le supporter ? Je n’en sais rien. Il faudrait le lui demander."