Alors que la saison 2022 n’a même pas encore commencé, il y a déjà du scepticisme chez Ferrari quant au fait que la nouvelle génération de monoplaces favorisera la lutte entre les pilotes en piste.
Dans le cadre de la présentation de sa nouvelle Formule 1, la F1-75, le directeur technique et responsable châssis de la Scuderia Enrico Cardile a fait part de ses doutes.
"Cette génération de véhicules est plus lourde et a des ailerons plus rigides, et le niveau d’appuis est très différent du modèle présenté par la Formule 1."
"Mais il y a d’autres paramètres à prendre en considération, notamment la vitesse à laquelle on assistera à une convergence des performances. Mais celle-ci sera ralentie par le plafond budgétaire, donc c’est un scénario complexe et imprévisible."
"Tous ces aspects ne nous amènent pas vers davantage de facilité pour les duels en piste."
Moins alarmiste que Cardile, Mattia Binotto attend lui de voir les voitures en piste pour se faire une idée plus précise.
"Nous devons attendre de voir ce qu’il se passera en piste," a commenté le directeur de la Scuderia.
"Tout ce que nous avons, ce sont des simulations et des données en provenance de la soufflerie. C’est très difficile de juger."
"Les voitures développent beaucoup d’appuis et de performances et je m’attends donc à beaucoup de différences avec l’année dernière, mais je pourrais me tromper. Seule la piste nous apportera des réponses."
Même son de cloche du côté de Carlos Sainz.
"Nous pourrons évaluer cela une fois en piste. Peut-être qu’à Barcelone nous commencerons à rouler derrière d’autres voitures pour avoir un premier ressenti."