Nyck de Vries va enfin faire sa première saison complète en Formule 1 l’année prochaine. Malgré le fait que De Vries lui-même ne parle pas tellement de choix car "ça ne marche pas comme ça en Formule 1", il pouvait compter sur l’intérêt de diverses équipes après son remplacement d’Alex Albon à Monza.
Pourquoi est-il finalement devenu pilote AlphaTauri et qu’en est-il d’Alpine F1 et de Williams ? De Vries lui-même fournit ses explications.
En ce qui concerne le test chez Alpine, l’explication est étonnante et différente de celle attendue. On pensait son test en Hongrie lié à sa performance de Monza mais c’est faux.
"Nous avions planifié le test avec Alpine bien avant Monza. Vous avez peut-être eu différentes interprétations de cela, mais en réalité, j’ai déjà été chez Alpine pour une session de simulation avant Spa. Je suis particulièrement reconnaissant de cette opportunité, car cette année, j’ai eu l’occasion de tester plusieurs F1. La journée d’essais a été assez courte mais ça s’est bien passé et le Hungaroring est de toute façon un de mes circuits préférés. Piloter une Formule 1 a toujours du bon. Alpine était en conversation avec moi depuis que Fernando a annoncé son départ pour Aston Martin F1 mais cela n’a pas abouti car ils pistaient clairement Pierre Gasly."
Tout s’est bien accéléré après Monza évidemment.
"Publiquement, c’est certainement le cas et je ne nierai pas que Monza a joué un rôle très important. Mais bien sûr, j’ai fait partie du marché des pilotes en F1 depuis mon titre mondial en Formule E. L’année dernière, il y avait aussi une chance chez Williams," rappelle-t-il alors que le baquet est finalement allé à Alexander Albon.
"J’ai donc toujours eu des conversations en arrière-plan. Lorsque l’histoire avec Oscar Piastri s’est déclenchée juste avant les vacances d’été et qu’Alonso a annoncé qu’il allait chez Aston Martin, toute la saison folle a commencé. Monza a éliminé les points d’interrogation que les gens pouvaient encore avoir. Ce week-end là, les étoiles étaient alignée."
Alors bien sûr, la question se pose de savoir pourquoi De Vries a finalement opté pour l’opportunité chez AlphaTauri. Williams était également très intéressée par ses services.
"Le choix le plus logique est souvent le meilleur choix au final," répond De Vries.
"Pendant une saison aussi folle pour les transferts, vous êtes en conversation avec différentes équipes et au cours de ces conversations, il devient clair quelle est la meilleure option."
Lorsqu’on lui demande "pourquoi AlphaTauri était le plus logique", De Vries laisse entendre que la formation de Faenza a le meilleur des deux mondes.
"Bien sûr, elle est considérée comme une équipe sœur de Red Bull et techniquement, il y a un lien fort, également dans le partage des choses. À cet égard, je pense que nous avons une bonne structure pour être compétitifs. En même temps, vous voyez qu’en raison du plafond budgétaire et d’autres développements toutes les équipes fonctionnent seules avec leurs propres objectifs. Cela donne des opportunités et en plus, le fort ADN italien de cette équipe m’attire aussi. J’ai passé mon enfance en Italie, donc je m’y sens chez moi. Cette équipe a aussi une sorte de sentiment de famille."
"Quant à Williams... Ce n’est bien sûr un secret pour personne que j’entretiens de bonnes relations avec Jost Capito et avec toute l’équipe. Bien sûr, j’ai également été pilote de réserve pour Williams pendant deux ans en plus de mon rôle chez Mercedes, donc vous construisez automatiquement un lien."
"À cet égard, nous avons toujours eu de bonnes conversations, mais au final, AlphaTauri était la meilleure option pour moi pour aller de l’avant."
"Nous avons toujours été honnêtes entre Jost et moi et à la fin, je dois voir ce qui est le mieux pour moi. Chez Williams, ils sont assez professionnels pour apprécier cela et au final, notre relation est toujours bonne."