Nyck de Vries est déçu du travail qu’il a fait en course à Djeddah. Le pilote AlphaTauri, qui disputait sa deuxième course en F1, admet ne pas avoir su lire l’exploitation des gommes, et révèle qu’il a trop économisé alors qu’il n’en avait pas besoin, ce qui l’a placé trop en retrait.
"Personnellement, je ne suis pas satisfait de mon travail en début de course, ni du redémarrage de la voiture de sécurité" a déclaré de Vries. "Je pense que je n’ai pas assez attaqué et que j’ai été un peu trop conservateur."
"Il m’était difficile de juger de l’équilibre entre la gestion des pneus et le fait de pousser, et sur ce circuit, cela semblait ne pas faire partie de l’équation, vous pouviez presque pousser à fond. J’ai été trop conservateur au début."
"Puis j’ai perdu une place, et j’ai été pris dans le train DRS. Vous devez attendre longtemps avant que le train ne s’arrête et vous pouvez alors commencer à attaquer, et je pense que je n’ai pas fait un assez bon travail."
"A la fin de la course, dans les 12 derniers tours, quand j’ai rattrapé Zhou, c’était littéralement des tours de qualification à chaque tour. Je sentais que le rythme était correct dans cette phase et je rattrapais Zhou."
"Mais quand vous arrivez à 1"5, vous sentez immédiatement l’air sale. Cela montre vraiment à quel point ces scénarios de départ de course sont importants pour gagner du terrain, pour s’installer dans une position et pour avoir la bonne position en piste."
Une stratégie moins efficace en conséquence
Yuki Tsunoda a pu mieux exploiter la voiture de sécurité, mais de Vries sait que sa gestion de course était couteuse, et n’en veut pas à son équipe : "Je pense qu’il a gagné un peu plus de terrain, parce que je pense qu’il était neuvième, donc en termes de position il a gagné un peu plus. Mais ce n’est pas grave."
"Cela fait partie de la course. Je ne sais pas si c’était au bon ou au mauvais moment, mais je prends les choses comme elles viennent et ça fait partie de la course. Je me regarde et je me dis qu’il faut que je fasse un peu mieux ces scénarios de début de course".
"Il faut être honnête et regarder la situation dans son ensemble. Avant les qualifications, nous nous battions pour la Q2, mais quand j’ai fait mon analyse personnelle, je me suis dit ’avec le rythme de la voiture, nous ne méritions probablement pas d’être en Q2’."
"Nous avons juste besoin d’une petite chose en plus pour être un peu plus au milieu du peloton et capitaliser sur les erreurs des autres. Mais j’ai l’impression de progresser personnellement. Je me suis senti plus fort qu’à Bahreïn et un peu plus à l’aise. Mais j’ai encore des choses à apprendre."