Carlos Sainz a terminé huitième du Grand Prix d’Azerbaïdjan et admet qu’il a encore beaucoup de travail à faire dans ses processus en course.
L’erreur qu’il a commise au 11e tour était un manque de concentration, lorsque le pilote Ferrari a tiré tout droit au château et a perdu beaucoup de places en ayant à enclencher la marche arrière.
"Je me suis un peu déconcentré au virage 8, c’était une très grosse erreur de bloquer les pneus au freinage comme je l’ai fait. Mais c’est comme ça, tous les jours ne sont pas une fête et il faut savoir l’accepter."
"J’ai encore des choses à voir avec l’équipe dans mes processus en course pour éviter cela," ajoute-t-il, assez mystérieux, lorsqu’on lui demande s’il a été perturbé par une demande de son équipe.
"Je n’ai pas passé une bonne journée, dès le départ la voiture n’était pas la même que le reste du week-end et à chaque fois que j’ai des pneus froids, que ce soit aux départs ou après les arrêts aux stands, le feeling n’est pas le meilleur qui soit."
Sainz admet une absence de confiance en course qui le pénalise ainsi pendant de longues phases de la courses.
"Au moins, cela me donne quelque chose sur quoi me concentrer et essayer de progresser, car cette erreur au virage 8 m’a coûté un bon résultat en course, et elle a été causée par le fait de ne pas être à l’aise du tout quand les pneus sont froids. J’ai tendance à bloquer les roues avant et perdre beaucoup confiance. C’était une mauvaise course, et une mauvaise journée !"
Quant à son rythme de course, Sainz relativise : "Le rythme en lui-même n’était pas mauvais, quand j’ai pu accélérer un peu, j’ai essayé de faire tout ce que je pouvais, mais en soi, il y a trois ou quatre choses à revoir qui m’ont coûté cher aujourd’hui."