Renault F1 renommée Alpine F1 Team, ce sera dès l’an prochain. L’objectif, pour Luca de Meo et le Groupe Renault, est d’aider à relancer la marque sportive, en difficulté ces dernières années.
Cyril Abiteboul est ravi de ce choix réalisé par la direction du Groupe, car il a été fait au bon moment selon lui : en effet, très rapidement, en 2022, un profond changement de règlement interviendra, ce qui laissera une bonne opportunité à Alpine pour rapidement signer de bons résultats, avec les bénéfices marketing associés.
Nouveau nom, nouveau règlement : deux bonnes nouvelles complémentaires selon Cyril Abiteboul.
« En ce moment, vous devez dépenser pour détruire la domination [des écuries de pointe]. »
« La combinaison des Accords Concorde et du plafond budgétaire va changer cela. Pas pour demain mais cela changera après quelques années après l’introduction de ce règlement. »
« C’est pourquoi nous pensons que c’est en effet le moment idéal pour changer de nom. De plus, les règles techniques vont changer en 2022. Elles seront beaucoup plus restrictives qu’aujourd’hui. »
« Tout indique donc que le sport sera plus compétitif, plus équitable, plus passionnant du point de vue du divertissement et probablement, ce sera la bonne plateforme marketing pour la nouvelle marque. »
Les budgets plafonnés ne demanderont pas une grande adaptation à Renault : contrairement à Mercedes et Ferrari qui opèrent par exemple bien au-dessus des budgets plafonnés aujourd’hui, Viry et Enstone n’auront pas à changer leurs habitudes profondément.
Mais Cyril Abiteboul veut aujourd’hui aller plus loin et inclure les budgets des motoristes dans ces budgets plafonnés, surtout avec le développement de la nouvelle unité de puissance prévue vers 2025-2026...
« Enstone, en tant que structure, n’est pas très loin d’atteindre le seuil de rentabilité. Nous sommes en dessous du plafond budgétaire, mais une chose qui sera essentielle pour ce que nous voulons faire du point de vue des entreprises sera le coût du nouveau règlement sur les moteurs. »
« C’est là que nous devrons à la fois être probablement plus raisonnables que ce que nous avons actuellement du point de vue des coûts - peut-être un plafond budgétaire pour les moteurs - mais aussi essayer d’établir un lien entre la voiture de route que nous devons avoir dans le segment sportif [pour Alpine] et ce que nous voulons faire en Formule 1. »