Fernando Alonso a connu un problème dans sa voiture, avec un siège qui était plus chaud que la normale, mais il n’a pas pu corriger ce défaut et a dû continuer jusqu’à l’arrivée comme ça. Le pilote Aston Martin F1 est heureux d’inscrire des points mais veut encore mieux faire.
"C’était difficile car les conditions étaient extrêmes pour tout le monde. Mais mon siège était très chaud et j’ai demandé à ce qu’ils m’envoient quelque chose lors de l’arrêt mais ce n’était pas autorisé apparemment !" a déclaré Alonso.
"J’ai dû faire la course dans des conditions extrêmes et j’ai marqué quelques points. Le week-end a été plus compétitif pour nous que ce à quoi on s’attendait, c’était une surprise, mais on doit encore progresser pour les prochaines courses."
L’Espagnol a salué le double podium de McLaren, qui reprend encore de nombreux points à son équipe. En l’état, l’Espagnol juge qu’Aston Martin ne peut plus rien faire d’autre que limiter les dégâts et espérer que la chance tourne en sa faveur.
"Ils sont très forts, meilleurs que nous, donc on ne peut rien faire. On doit respecter leur performance, ils ont la dynamique pour eux mais on ne peut pas lâcher, et peut-être que dans quelques courses, on aura un week-end durant lequel on marquera avec les deux voitures, qu’ils ne marqueront pas, et on pourra alors creuser l’écart."
"Les limites de piste sont une blague"
Lance Stroll a franchi la ligne d’arrivée en neuvième position, mais le pilote canadien a ensuite rétrogradé de deux places pour avoir dépassé les limites de piste. Il se montre ironique et fataliste sur le sujet, compte tenu des difficultés qu’il a rencontrées à terminer cette course.
"J’étais neuvième sur la piste, on avait deux points puis on a eu des pénalités" regrette le Canadien. "Mais je m’en fous, c’était tellement dur. Ils peignent les virages, vous ne pouvez pas voir la piste, vous êtes étourdi, il fait sombre, votre tension chute et vous vous évanouissez dans la voiture, ces limites de piste sont une blague."
Pressé de confirmer qu’il a bien parlé d’évanouissements, ce qui représente un danger colossal, Stroll confirme qu’il a eu des moments d’absence, dont la portée aurait pu être dramatique : "Oui je m’évanouissais dans la voiture. C’est difficile ! C’était difficile pour tout le monde."