Christian Horner a déclaré qu’il voyait des "différences significatives" entre les ailerons arrière de Mercedes F1 et de Red Bull.
Horner ne souhaite pas dévoiler si Max Verstappen a trouvé quelque chose d’important lorsqu’il a touché l’aileron arrière de la voiture de Lewis Hamilton après les qualifications, un geste pour lequel il a reçu une amende de 50 000€, mais il pense toujours qu’il y a quelque chose de différent à l’arrière des voitures de son équipe rivale.
Toto Wolff a insisté sur le fait que l’aileron arrière de la W12 est "entièrement légal".
"Mais cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas trouvé une astuce," répond le directeur de Red Bull.
Et concernant l’inspection par Verstappen de la voiture de Hamilton, Horner ajoute qu’il serait "inapproprié" de révéler ce que le Néerlandais a trouvé.
"Son geste vaut bien 50.000 euros," plaisante le patron de l’équipe Red Bull. "Il serait inapproprié pour moi de commenter, mais il y a une différence assez importante entre nos ailerons. Des différences significatives."
Qu’a pu découvrir ou plutôt confirmer Verstappen avec ce geste ? Red Bull suspecterait que la face inférieure (lorsque le DRS est actionne) de l’aile supérieure de l’aileron arrière, qui n’est donc pas visible par les caméras, aurait une certaine flexibilité, ou plutôt une souplesse, sur toute sa longueur, ce qui lui permettrait de devenir plus fine au fur et à mesure que la vitesse de pointe augmente.
Horner admet que si Red Bull ne trouve pas ce qu’arrive à faire Mercedes, cela pourrait être délicat pour la fin de la saison.
"Cela dépend vraiment du type de circuit car nous avons vu aujourd’hui que la Mercedes était imbattable en ligne droite. Je pense que Max a fait un sacré boulot 75% de la course pour retenir Lewis, avec la vitesse qu’il avait, derrière lui."
"Nous allons nous battre ; nous allons lui donner tout ce que nous avons. Nous avons travaillé si dur pour revenir dans cette position. Mercedes n’a jamais été dans cette position. Ils ont gagné et dominé. Nous les poussons donc aussi fort que possible, et ce jusqu’au drapeau à damier à Abu Dhabi."