Le Grand Prix de F1 à Imola s’est tenu de manière exceptionnelle sur deux jours, avec une seule séance d’essais libres d’une heure et demie le samedi matin. Le but pour la FOM était de soulager logistiquement les équipes après le long déplacement à Portimao ; mais aussi de tester un nouveau format, qui permettrait de faire rentrer 25 courses en 9 mois.
Pour une petite équipe comme Williams, un week-end sur deux jours est nécessaire afin d’économiser des coûts, si le calendrier est allongé. C’est ainsi logiquement que Dave Robson, directeur de la performance, s’est dit en faveur de la mesure – même si sur un plan tout à fait personnel, il dit adorer les journées d’essais libres du vendredi.
« Je ne pense pas qu’il serait trop difficile de s’adapter. Je pense que c’est une de ces choses qui touche toutes les équipes de manière presque égale, donc si c’est ce que le sport voulait faire, je ne pense pas que ce serait un gros problème. »
« C’est durable et gérable si c’est ce que nous voulons faire. Ce n’est probablement pas ce que j’aimerais faire personnellement parce que j’aime bien le jour du test du vendredi, mais je n’y suis pas attaché. On s’y adapterait, ça fonctionnerait pour tout le monde. »
Pour Robson, les répercussions sur les équipes de F1 d’un week-end sur deux jours devraient être somme toute limitées, sauf pour ce qui concerne le test de nouvelles pièces et évolutions.
« Il n’y a pas un nombre énorme de compromis à faire pour être honnête. Nous savions que le week-end d’Imola allait être court, alors nous nous sommes préparés à cela. »
« Dans le passé, nous avons, notamment au Nürburgring, dû réécrire assez rapidement les plans pour samedi, mais nous savions qu’Imola allait être une séance de 90 minutes et avec trois jeux de pneus, alors nous avons planifié les choses en conséquence. »
« La principale chose que nous avons manquée, c’est que nous n’avions pas d’éléments à tester, ni de travaux de recherche et développement à pouvoir mener, comme nous en aurions souvent le vendredi, donc tout était tourné vers la préparation des qualifications et la préparation de la course. C’est probablement la plus grande différence. »