Le directeur de l’équipe Aston Martin F1, Mike Krack, a exprimé de nouvelles réserves quant à la nature exigeante du calendrier des courses de Formule 1 - en particulier lorsque des courses sprint sont associées à des triplés de courses consécutives.
"Il y a un immense défi posé par cette combinaison, qui a mis à l’épreuve les limites des équipes et du personnel."
"Je pense que nous avons maintenant trouvé un bon équilibre avec six sprints en 24 courses mais il faut mieux les répartir."
Le Luxembourgeois souligne la pression intense exercée sur les équipes lorsque ces sprints se déroulent dans ces conditions.
"Il faut comprendre que c’est déjà difficile pour l’équipe d’avoir un triplé de courses à l’étranger, à la fin de l’année en plus, et qu’il comporte en plus deux courses sprint."
Krack tient à faire remarquer qu’il y a eu "un effort extraordinaire demandé aux équipes pour gérer un tel calendrier."
"Vous ne disposez que de très peu de temps en essais libres et puis vous avez également le Sprint Shootout. C’est une immense pression sur les mécaniciens et les ingénieurs car tout doit être prêt à temps et au maximum possible."
"La fatigue de la fin d’année se fait ressentir à ce niveau, c’est humain."
Krack estime que même les pilotes commencent à fatiguer et ne plus savoir comment aborder les choses au mieux avec leurs ingénieurs de course.
"Parfois, vous choisissez une vision stratégique différente. Certains choisissent deux tours de récupération, d’autres n’en font qu’un. Et cela conduit toujours à des collisions sur la piste ou à des gênes involontaires."
"En plus, au Brésil, le fait qu’Interlagos est un circuit très court avec vingt voitures en piste a évidemment rendu les choses encore plus difficiles. Cela conduit toujours à des problèmes."