Robert Kubica conserve cette saison sa place de troisième pilote chez Alfa Romeo, où il travaillera dans l’ombre de Kimi Räikkönen et Antonio Giovinazzi. Le vainqueur d’un Grand Prix a été interrogé sur les bons et mauvais côtés d’un tel poste.
"Le meilleur, c’est qu’on a une opportunité de piloter une monoplace de F1, et le pire est qu’on regarde les autres courir" juge Kubica. "Les deux sont connectés, mais quand vous êtes pilote de course, il est normal que vous vouliez courir."
Après le DTM en 2020, il révèle qu’il courra en parallèle de la F1, sans préciser dans quelle discipline : "Et c’est pour ça que je vais encore une fois combiner mon rôle en Formule 1 avec différentes catégories, et j’aurai la possibilité de courir et je pourrai mélanger deux choses, piloter une F1 et courir en compétition."
"Mais regarder les autres piloter est dur, c’est quelque chose dont tous les pilotes rêvent, j’ai eu la chance de le faire dans le passé , je ne suis plus très jeune et mes priorités sont différentes."
"Mon rêve de courir le dimanche est toujours élevé mais la réalité est différente, je connais ma position dans l’équipe, mon rôle, et j’essaie de faire de mon mieux. Je sais qu’il est important que les titulaires roulent en EL1, mais je ne dirai jamais non à une séance d’essais."
Son double rôle est d’autant plus compliqué depuis l’an dernier avec la pandémie de Covid-19, qui va encore impacter les sports mécaniques cette saison. Le Polonais se veut toutefois fataliste face au coronavirus.
"C’est plus difficile à mettre en place quand on court dans deux disciplines différentes, mais c’est finalement la seule manière de se battre contre le Covid-19. Les équipes, la F1 et la FIA ont fait un travail incroyable pour organiser la saison dernière, et je sais que ce n’est pas facile pour les équipes en piste."