Après la saison 2019 catastrophique traversée par Williams, Nico Hülkenberg, en recherche pourtant d’un volant, avait assuré de ne pas vouloir rejoindre une équipe de fond de grille. Nicholas Latifi, récent vice-champion de F2, a pourtant lui accepté de poursuivre avec Grove et de les rejoindre en tant que titulaire.
Ne craint-il pas une première saison de galère plus que d’apprentissage chez Williams l’an prochain ? Le Canadien ne le pense pas du tout, et relativise même les récents déboires de son écurie…
« J’arrive en F1 en tant que rookie, donc une année de rookie sera toujours difficile dans tous les cas, et comportera ses propres défis. »
« Je rejoins une équipe formidable pour ma première année, une équipe qui a sa propre histoire, qui a fait progresser de jeunes pilotes, une équipe qui est une des plus couronnées de succès de l’histoire de la F1. »
« Je pense que deux mauvaises années ne définissent pas l’héritage historique d’une équipe, elles ne définissent pas ce dont cette équipe est capable. Donc j’ai totalement foi dans ce que j’ai vu jusqu’à présent, en travaillant au sein de l’équipe, j’ai vu des gens qui arriveront à surmonter ces problèmes, pour je l’espère revenir à une position qui soit plus représentative [de l’héritage de l’équipe]. »
En fin de saison dernière, Williams a permis à Nicholas Latifi d’accumuler les EL1 le vendredi matin. De quoi rendre le Canadien bien plus confiant…
« Oui, il y aura des difficultés. Je ne sous-estime pas du tout le défi que représentera la F1. »
« Je sais que j’aurai beaucoup à apprendre, mais j’ai eu l’opportunité, cette année, d’avoir quelques séances en piste avec la Williams. Je sais à quoi m’attendre de la voiture. »
« Je me sens bien dans l’équipe. Dès le premier jour je me suis senti chez moi. Et je pense que c’est important quand vous arrivez dans une nouvelle équipe, surtout en F1. »
« J’ai hâte d’y être. »