Stefano Domenicali, le PDG de la F1, a confié à L’Equipe qu’un Grand Prix de France à Nice faisait l’objet d’un projet (à lire ici).
Mais l’Italien a aussi la charge de composer un calendrier avec de nombreuses courses qui souhaitent avoir une place. Jusqu’où ira la FOM alors que l’on n’a pas réussi, cette année encore, à avoir 23 Grands Prix ?
"Le calendrier de l’année prochaine est en cours de préparation. Avoir 30 GP ne serait pas raisonnable. Notre option préférée serait de conserver 23 ou 24 courses."
"Et pour y parvenir, en fonction de la demande, nous allons travailler avec le principe de la rotation - non seulement pour l’Europe mais aussi pour les autres pays."
"Je reviens d’Afrique du Sud, nous sommes un championnat du monde et l’Afrique n’a pas sa place au calendrier pour le moment. Cela doit changer."
"Les discussions progressent et je pense que nous aurons bientôt une réponse. Avoir une course là-bas alors que Lewis Hamilton est toujours en compétition serait formidable."
Certaines courses ont fait l’objet de critiques, telles que Djeddah.
"Nous n’avons jamais envisagé de quitter l’Arabie saoudite [après l’attaque terroriste]. Je pense que ce serait une erreur politique et sportive. La course a été fabuleuse avec ce duel entre Charles et Max. Et je pense que la F1 a un rôle à jouer."
"Cela peut conduire au changement. Le ministre saoudien des sports communiquera effectivement dans les prochaines semaines sur les progrès réalisés et nous partagerons cette information avec les équipes et les pilotes. Quitter ce pays aurait accru son isolement. Vous ne pouvez pas changer une culture ancienne en un an."