Stefano Domenicali a tenu à calmer les rumeurs et spéculations selon lesquelles la Formule 1 serait à vendre.
Le mois dernier, il a été signalé que le fonds d’investissement public saoudien lorgnait sur la F1, actuellement détenue par Liberty Media, avec un prix potentiel de rachat à la hauteur de 20 milliards de dollars.
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, avait répondu en suggérant que ce prix était excessif, ce qui a valu une réaction officielle des avocats de la Formule 1.
Mais le PDG de F1 nommé par Liberty, Domenicali, a en fait nié que les droits commerciaux du sport soient à vendre.
"C’est une question à poser aux actionnaires, mais je ne pense pas," explique l’Italien.
"On investit dans la Formule 1 et vous voyez qu’on investit de l’argent réel, comme à Las Vegas par exemple."
"Nous avons acheté un terrain là-bas pour 240 millions de dollars. Nous construisons de nouvelles installations avec un investissement total de plus d’un demi-milliard. Nous sommes donc très, très heureux de la F1."
Il a également déclaré que ses patrons chez Liberty Media continuaient de soutenir pleinement la F1.
"C’est vraiment le joyau de la couronne de leur portefeuille et ils soutiennent pleinement ce que nous faisons. Et si vous regardez la valeur du sport maintenant, elle est bien sûr phénoménale."
"C’est grâce à l’excellent travail que nous faisons ensemble. Je ne pense donc pas que cette question d’une vente soit sur la table des actionnaires. Je suis en connexion avec eux chaque semaine et ce n’est pas du tout envisagé."