Stefano Domenicali comprend les critiques de Sebastian Vettel sur l’avenir de la F1. Le PDG de la discipline ne veut pas se vexer lorsque le quadruple champion du monde explique douter de l’avenir de la catégorie, compte tenu de son bilan écologique.
"Je ne veux pas prendre cela comme une critique" a déclaré Domenicali à Sport1. "Je vois plutôt cela comme une impulsion positive de la part de quelqu’un qui est sérieusement préoccupé par l’avenir."
"Je lui ai parlé de cela d’innombrables fois. Pour moi, c’est une critique constructive. Si quelqu’un critique la Formule 1 pour le plaisir de la critique, je m’en moque. Mais je prends les critiques constructives à cœur."
Vettel avait d’ailleurs expliqué que dans le contexte actuel de la F1, le GP d’Allemagne ne reviendrait pas : "30 millions de dollars venant de l’état, ça n’arrivera pas. Les politiciens voient des choses plus importantes. Financer cela me semble impensable pour le moment."
Domenicali a aussi admis son scepticisme face à l’arrivée de la F1, mais assure qu’il va discuter avec les "promoteurs allemands et autres parties intéressées en Allemagne au début de l’année. Ce devrait être une discussion ouverte pour explorer comment la Formule 1 peut revenir en Allemagne."
Mais la concurrence est rude pour l’Allemagne, avec une saison qui atteint 23 courses, les négociations avancées de Las Vegas, et la Chine qui doit revenir au calendrier en 2023. Domenicali révèle que d’autres régions du globe sont également intéressées.
"L’autre région que nous ne devons pas sous-estimer est l’Extrême-Orient. L’intérêt de la Chine est croissant, c’est pourquoi cette région sera également au centre de nos préoccupations."
"Un retour en Afrique, que ce soit au nord ou au sud, est également sur la table, mais la rapidité avec laquelle cela fonctionnera dépendra également de la situation autour du Covid."