Au sein de la FIA, Stefano Domenicali garde un lien privilégié avec la Formule 1 en étant président de la Commission dédiée aux monoplaces.
L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari admet que la F1 lui manque beaucoup et reconnait que ce sera étrange de commencer la saison avec des courses à huis clos.
"Tout ce que nous vivons en ce moment, avec cette pandémie, ne semble pas réel. Mais c’est bien le cas. Nous devons faire avec et au mieux, et s’il faut un huis clos pour commencer, nous en passerons par là," explique l’Italien.
"Je suis certain que la F1 pourra de nouveau nous donner le spectacle que nous attendons, avec du public, l’an prochain. Un spectacle dont seule la F1 a le secret."
"En attendant, nous menons des négociations importantes en coulisses. L’objectif, pour cette année, est d’arriver à une Formule 1 qui coûte moins cher, qui permet plus d’égalité et qui garantit de la viabilité à ses compétiteurs sur le long terme."
"J’espère que ces négociations vont toutes aboutir parce que c’est très important pour le sport."
Pour Joaquin Verdegay, vice-président de la fédération espagnole et ancien de la FIA, il y a encore plusieurs sujets d’inquiétude.
"Je ne suis pas certain que la compétition puisse reprendre en F1, dans quelles conditions et même la situation économique du groupe Liberty est inquiétante. J’ai peur que cette grande crise économique à venir puisse détruire la F1 telle que nous la connaissons."