La F1 a fait sa révolution technique cette année, et Stefano Domenicali a pu tirer un premier bilan de l’année, lors de la présentation des résultats. Le PDG de la Formule 1 a évidemment salué le spectacle en piste, et les luttes devant le peloton et dans celui-ci, à la fois entre les top teams, mais aussi pour les accessits.
Domenicali a notamment insisté sur les très belles fréquentations des Grands Prix cette année, avec 420 000 spectateurs sur le week-end en Australie, 400 000 à Silverstone, 338.000 pour le Canada, 300 000 en Autriche et 300 000 en Hongrie.
Le président de la F1 a salué des audiences en hausse, ainsi qu’une "croissance énorme sur toutes les plateformes". Catalyseur de la popularité de la F1, la série Netflix Drive to Survive a été renouvelée pour une cinquième et une sixième saison. L’Italien a notamment révélé que la quatrième saison a atteint le top 10 hebdomadaire dans 56 pays.
Saluant la prolongation de Melbourne et le sponsoring du Grand Prix du Japon par Honda, Domenicali a précisé que le calendrier 2023 était en train d’être établi. Celui-ci doit commencer à marquer une répartition géographique des courses, et il devrait être publié en octobre.
Sur le plan environnemental, la F1 vise toujours d’être neutre en carbone d’ici 2030. Le nouveau carburant synthétique est déjà en cours de développement avec le soutien des principaux partenaires que sont notamment la FIA, Aramco, et des partenaires et fournisseurs techniques.
"Bien que le carburant de course ne représente que 0,7 % de nos émissions, nous pensons que c’est dans les carburants durables que nous pouvons avoir le plus grand impact sur le secteur mondial des transports" a précisé Domenicali. Pour la suite, la F1 vise une réduction de la pollution liée à la logistique, qui est aujourd’hui la principale source d’émissions polluantes de la Formule 1.