Stefano Domenicali, le nouveau PDG de la Formule 1 depuis le 1er janvier, s’est surtout fait connaitre chez Ferrari, en tant que bras droit de Jean Todt, avec une longue période à ses côtés en tant que directeur sportif avant de reprendre le flambeau en 2008.
L’Italien s’est déclaré très heureux du redressement de son ancienne équipe et, même s’il doit rester neutre, il rejoint ainsi les récents propos du président de la FIA qui affirmait que la F1 avait besoin d’une Scuderia en grande forme.
"Il ne fait aucun doute qu’une Ferrari forte est d’une grande aide pour toute la Formule 1, non seulement pour le caractère italien de la marque mais aussi pour l’aura du Cheval Cabré pour le grand public," admet Domenicali.
"Au-delà de ce qui s’est passé avec Charles Leclerc à Monaco, ce que nous avons vu dans la Principauté et sur les premiers Grands Prix de la saison est de bon augure pour la suite et les années à venir."
Domenicali a passé beaucoup de temps chez Ferrari (il y était entré en 1991) mais il a aussi pu apprendre beaucoup de choses au sein d’autres marques ensuite, notamment chez Audi et Lamborghini. Un atout selon lui pour le poste qu’il occupe actuellement.
"Cela m’a permis de comprendre le travail et les besoins des constructeurs, ce que je dois garder à l’esprit aujourd’hui dans la gestion de la Formule 1, qui doit rester une plateforme sportive qui ne doit jamais manquer de l’élément émotionnel de la compétition. A l’inverse, la concurrence perd de son intérêt."