Le circuit de Catalunya doit se surpasser pour conserver le GP d’Espagne. C’est l’avertissement de Stefano Domenicali, PDG de la F1, alors que les rumeurs font état d’un projet de course à Madrid.
Le circuit de Catalunya a supprimé la chicane lente qui était en place dans le dernier secteur et a remis en place l’ancienne configuration. Mais Stefano Domenicali sous-entend que ce ne sera pas suffisant pour garder la course en Catalogne.
"C’est l’un de nos grands prix les plus classiques" a déclaré Domenicali au quotidien espagnol AS. "Nous avons des conversations, nous avons prolongé pour 2025 et 2026, mais il faut renouveler beaucoup de choses, et c’est ce qu’ils sont en train de faire."
"Nos amis à Barcelone le savent, je suis toujours très transparent avec tout le monde. Les choses que je vois arriver maintenant auraient dû arriver plus tôt, mais ce n’est pas grave. Ils investissent, ils travaillent pour améliorer l’expérience des supporters. Nous verrons bien. Mais comme je l’ai dit, la concurrence aide le système à se développer."
De l’historique mais pas "de l’obsolète"
Domenicali réfute l’idée qu’il soit en train de devenir une sorte de croque-mort pour certains des circuits les plus historiques de l’histoire de la F1, malgré cette volonté de leur imposer des améliorations.
"Pas du tout. Parfois, je lis cela et je ris. L’histoire est précieuse, mais ce que je dis, c’est que si vous passez de l’historique au vieux, à l’obsolète, c’est très différent" a-t-il poursuivi, en révélant qu’il ne voudrait pas forcément deux courses en Espagne.
"Nous avons des contrats à honorer, donc dans les prochains mois, je ne veux pas dire mois, mais nous prendrons la bonne décision pour le bien du sport. Mais si vous me demandez s’il y a de la place pour deux Grands Prix en Espagne, je ne pense pas que ce soit possible, mais je ne veux pas l’exclure."
Une solution potentielle pourrait être un schéma d’alternance : "Oui, c’est quelque chose dont nous discuterons. Je ne veux pas l’exclure, mais ce n’est pas le centre de la discussion. Il faut comprendre comment les deux projets veulent évoluer. Mais ce que je peux garantir, c’est que l’Espagne continuera à figurer au calendrier."