Stefano Domenicali, l’ancien dirigeant de la Scuderia Ferrari et actuel PDG de Lamborghini, est revenu sur le casse-tête que représente la crise du coronavirus à l’échelle de la Formule 1, notamment pour les petites équipes.
"Aujourd’hui, sur la table de la F1, il y a les opérations liées au calendrier, aux contrats, aux contraintes pour un calendrier minimal afin que le système s’auto-finance" explique Domenicali, qui est aussi le référent pour les monoplaces au sein de la FIA.
"Il y a plusieurs équipes qui vivent grâce aux revenus garantis par le système, mais s’il n’y a pas un certain nombre de courses garanties en une saison, elles peuvent perdre l’accord garantissant les revenus."
Selon lui, la F1 doit aujourd’hui réussir à caser un maximum de courses, même si cela implique de faire une saison très intense.
"La priorité est de commencer avec une définition plus ou moins certaine d’un calendrier à 18 courses, ce qu’on n’a pas actuellement."