Stefano Domenicali n’est pas étonné que la Formule 1 vive un cycle de domination comme celui de Mercedes F1, mais comprend qu’elle doit éviter de telles hégémonies pour que l’intérêt envers la compétition ne soit pas émoussé.
Le nouveau PDG de la F1 a lui-même fait partie de l’équipe Ferrari qui a écrasé la discipline entre 2000 et 2004, et il explique que le nouveau règlement est censé contrer de tels scénarios.
"La Formule 1 a toujours eu des cycles, avec des victoires pour des équipes et des pilotes" rappelle Domenicali. "Il est vrai que plus long est ce cycle, moins intéressant cela devient pour beaucoup de gens. Il y a eu beaucoup de travail avec ce nouveau règlement, et je ne veux pas avoir du crédit pour cela, je n’étais pas impliqué."
"Mais il y avait un objectif clair pour que le nouveau règlement permette que la lutte soit serrée, et pour pouvoir donner la chance aux pilotes d’être davantage un facteur de performance, plus qu’aujourd’hui avec des voitures qui sont très impressionnantes en termes de performances."
Domenicali juge que la F1 doit réussir à briser ce genre de cycles quand elle le peut. L’arrivée d’un nouveau règlement technique en 2017 n’a pas cassé la dynamique de Mercedes F1, mais la réglementation 2022 pourrait redistribuer davantage les cartes.
"Je pense que ce qui est important de faire si une équipe domine, et quand il est clair que le règlement évolue, c’est de faire en sorte que ça n’arrive pas. Avec les simulations, nous avons une image claire. C’est une phase importante où nous devons viser un objectif critique pour tout le monde."