Stefano Domenicali est fier de ce que la F1 est devenue dans l’ère Liberty Media, depuis le rachat par l’entreprise américaine. Le PDG de la catégorie reine du sport automobile est convaincu que la manière dont elle est devenue un divertissement plus vaste que le sport en piste.
"Si vous regardez en arrière, pas 30 ans, cinq ans en Formule 1, on a l’impression d’être dans une autre ère, donc je ne sais pas à cet égard ce qu’il en sera" a-t-il déclaré. "Je veux dire quelque chose qui est peut-être un peu lourd..."
"La F1 sera une protagoniste de la vie des gens qui seront là dans 30 ans parce que tous les ingrédients sont là, les ingrédients des gens connectés, il y a les ingrédients pour parler de quelque chose qui est le sport, mais aussi les affaires et le divertissement."
Liberty Media reste pour l’instant à la tête de la Formule 1, malgré des rumeurs de rachat par le fonds public d’investissement saoudien (PIF). Greg Maffei, le PDG démissionnaire de Liberty Media, n’exclut toutefois pas une vente par la suite, promettant qu’il ferait ce qu’il faut pour la santé du groupe.
Mais pour Domenicali, cela n’aura aucune incidence sur la Formule 1, à qui il confère un rôle primordial dans le monde du sport, un rôle qu’il la voit occuper à long terme : "En fin de compte, aujourd’hui, je peux dire que la F1 est le plus grand divertissement sportif au monde et c’est certainement ce qu’elle sera encore dans 30 ans."
Greg Maffei détaille les effets positifs de la stratégie de Liberty depuis le rachat : "Je pense que la F1 est incroyablement bien positionnée. C’est probablement la société à laquelle je suis le plus fier d’avoir participé parce que nous avons vraiment."
"Liberty l’a achetée, a aidé à changer la stratégie, a fait venir Chase Carey, qui a fait un travail extraordinaire. Stefano Domenicali a bien travaillé. Mais l’entreprise est très bien positionnée, n’est-ce pas ?"
"Vous savez, nous avons développé les partenariats mondiaux depuis 2019. Nous avons augmenté le sponsoring à 16 %. Nous avons augmenté tous les flux de revenus à quelque chose comme 12 %."
"C’est vraiment la marque de fabrique de ce que le sport veut être, vous savez, augmenter l’intérêt des fans grâce à des choses comme Drive to Survive, augmenter le sponsoring, augmenter les expériences haut de gamme. C’est en quelque sorte un modèle que tout le monde essaie de suivre. Tout le monde l’a très bien fait."
Bien qu’il ne se soit pas montré totalement fermé à une vente de la F1, Maffei est confiant que Liberty en restera propriétaire : "Je ne pense pas qu’il soit prévu de la vendre. Elle a un grand avenir, mais, vous savez, je pense que le conseil d’administration de Liberty sera un bon gestionnaire du capital des actionnaires."