La Formule 1 a annoncé l’an dernier qu’elle irait en Arabie Saoudite à partir de cette saison, et la course de Jeddah aura lieu en fin d’année. La décision a été controversée par rapport au respect des Droits de l’Homme dans le pays, mais le nouveau PDG, Stefano Domenicali, assure que cela ne pose aucun souci à la F1.
"Il n’y a aucune gêne" explique Domenicali au Daily Mail. "La F1 a un rôle à jouer pour promouvoir nos valeurs dans différents endroits du monde. Le sport peut faire progresser cela d’une manière plus rapide, en mettant un coup de projecteur. Nous pouvons aider à cela et nous en discutons avec les Saoudiens."
La F1 s’apprête à avoir un calendrier de plus en plus mondial, avec un taux de courses européennes qui devrait descendre à un tiers, soit huit ou neuf si le calendrier est étendu à 25 courses.
"Je veux environ un tiers des courses en Europe et pouvoir développer mondialement. Je veux deux courses en Amérique. Nous discutons avec des pays d’Afrique, l’Afrique du Sud et des pays du nord, ainsi qu’une course ou deux en plus en Asie, peut-être en Corée."
Avec la présence de la F1 au Mexique, au Canada et au Brésil, il est peu probable que les Etats-Unis accueillent plus de deux courses, à Miami et donc Austin. A l’aube d’une saison perturbée par le Covid-19, mais aussi sous le signe de l’inclusion et de la diversité, Domenicali a un message pour les pilotes.
"Ne tirez pas une balle dans le pied du sport. Vous avez beaucoup de choses au sujet desquelles vous pouvez être fiers, les audiences sont en hausse, et nous avons un très bon produit."