La Formule 1 peut-elle avancer l’horaire d’un Grand Prix ? L’idée a été soulevée par Max Verstappen dès l’arrivée du Grand Prix de Belgique. Et reprise encore ce matin par Daniel Ricciardo.
La réponse à cette question est bien oui selon Stefano Domenicali, le PDG du sport.
L’Italien avait déjà expliqué pourquoi une course ne pouvait être reportée au lundi, notamment en termes d’organisation et de mobilisation de tous les commissaires bénévoles.
Mais avancer une course, même si des fans risquent de la louper à la télévision, c’est bien une des possibilités qui existent dans l’arsenal des commissaires sportifs, qui peuvent donc passer outre un jour l’horaire officiel du départ (et les contrats entre la FOM et les télés). Alors, pourquoi cela n’a-t-il pas été fait ce dimanche ?
"Je n’ai pas le contrôle sur l’horaire de départ d’une course," répond Domenicali.
"Ce sont les commissaires qui contrôlent cela, s’ils veulent changer l’horaire, ils le peuvent."
"Mais encore une fois, en ce qui concerne les informations dont nous disposions, il y avait de la pluie normale qui était prévue. Il n’y avait aucun signe que la pluie deviendrait si mauvaise. Sinon, une décision aurait pu être prise par les commissaires sportifs."
L’Italien rappelle que les commissaires ont usé de leur pouvoir pour tenter de donner un départ en arrêtant la montre et les 3 heures maximum entre le début d’une course et la fin.
"Vous avez vu que les commissaires sportifs ont décidé d’arrêter le chrono afin d’essayer de gagner du temps pour voir s’il y avait un créneau possible pour avoir la course."
"On aurait pu dire que dans ces conditions, c’est comme lancer des balles en l’air et essayer de prévoir où elles vont retomber. Il aurait aussi pu pleuvoir à partir de 11h et être bloqués toute la journée. C’est vraiment quelque chose que vous ne pouvez pas prévoir."