Stefano Domenicali pense que le défi de la pandémie de Covid-19 sera plus difficile à relever cette année pour la Formule 1. Le PDG de la discipline explique que son championnat est plus tributaire des différentes situations que l’an dernier, où l’Europe faisait bloc derrière les mêmes directives.
"La situation cette année est bien plus compliquée qu’en 2020" note Domenicali. "L’an dernier, tout le monde devait comprendre la pandémie et apprendre. Maintenant, chaque pays a ses règles et conditions. C’est pour ça que nous restons flexibles en cas de changement de dernière minute."
"Vous ne pouvez pas imaginer l’intérêt qu’il y a et le nombre de billets que les promoteurs pourraient vendre si seulement ils le pouvaient. Mais ils sont bien sûr tributaires des gouvernements. Les premières courses sont toutes confirmées, la question est maintenant de savoir si les spectateurs peuvent venir, et combien."
"Pour l’instant, le huis clos n’est confirmé que pour deux Grands Prix, Imola et Bakou. Pour toutes les autres, la situation actuelle concerne le nombre de personnes autorisées à être admises et les contrôles nécessaires à cet effet."
Liberty Media a quelque peu réduit les paiements aux équipes pour garder de l’argent et aider les promoteurs si besoin : "Cette année, une certaine flexibilité est nécessaire. Dans certains cas, les organisateurs pourraient nous demander de l’aide. Nous devons trouver des solutions pour ces urgences."