Le Grand Prix d’Espagne est installé sur le circuit de Barcelone depuis les années 90 mais plusieurs villes ont déjà tenté de récupérer cette course. Ce fut notamment le cas de Valence, mais qui a eu sa place dans le calendrier de la F1 en tant que Grand Prix d’Europe.
De passage en Espagne, Stefano Domenicali a été interrogé sur la candidature de Madrid à reprendre le Grand Prix, une volonté à nouveau réaffirmée il y a quelques mois, au début de l’été.
Barcelone a encore un contrat pour 3 éditions mais Madrid a besoin de visibilité pour se préparer.
"La chose la plus appropriée à dire en ce moment, c’est que pour les prochaines années nous avons un contrat avec le circuit de Barcelone. Nous en sommes évidemment très heureux parce que nous avons pu signer pour plusieurs années après des incertitudes," explique le PDG de la F1.
"Madrid a en effet présenté un projet, intéressant selon nous. Mais il faut qu’elle le développe pour comprendre s’il peut être pérenne d’un point de vue technique et économique."
"Cela démontre que la Formule 1 gagne en popularité en Espagne, grâce à Fernando Alonso et Carlos Sainz. Cela aidera sûrement à trouver une solution à long terme pour notre sport dans ce pays."
Voir les deux épreuves coexister semble difficile à long terme.
"Nous l’avons en ce moment en Italie (avec Monza et Imola), cela a été impulsé par le Covid. Mais nous verrons si cela peut tenir dans l’avenir avec toutes les demandes dans le monde. Deux Grands Prix en Europe dans le même pays, c’est très difficile."
"Oui, nous en aurons 3 aux États-Unis mais les dimensions sont totalement différentes. Notre croissance nous dit que c’est très difficile d’avoir cela en Europe, mais il ne faut jamais dire jamais."