Le PDG de la F1 admet qu’il est peu probable que l’un des deux Grands Prix en Italie soit encore au calendrier au-delà de 2025. Et il met de plus en plus la pression sur le standard requis par les Grands Prix européens pour conserver leurs courses à long terme.
La F1 est à Imola cette semaine, quelques mois seulement avant l’historique et traditionnel GP d’Italie sur le légendaire circuit de Monza.
"L’Italie est un élément central de notre calendrier," confie Stefano Domenicali.
"Mais nous devrons bientôt aborder ensemble la quantité de ressources à investir dans chaque pays."
"Le caractère unique ou historique d’un Grand Prix ne suffit plus. Nous devons changer de rythme en ce qui concerne les infrastructures pour les fans."
Cependant, le PDG de la F1 a insisté sur le fait qu’il était "possible" qu’Imola et Monza obtiennent tous les deux de nouveaux contrats, ce qui est le souhait répété ces derniers jours par l’Automobile Club d’Italie (ACI).
"Oui, mais objectivement, c’est assez difficile," admet l’Italien.
"Il y a de plus en plus de pays prêts à entrer dans le calendrier, de l’Extrême-Orient aux Etats-Unis en passant par l’Europe elle-même, comme Madrid qui a démontré qu’il est possible d’innover."
Domenicali dit que le moment de vérité pour les promoteurs italiens approche désormais.
"Fin août, à Monza, nous ferons le point avec les institutions gouvernementales et avec l’ACI."
"Si aujourd’hui certains pays n’ont pas envie d’investir, de coopérer avec nous ou d’élaborer des plans à long terme, ils risquent de se retrouver sans Grand Prix."