Stefano Domenicali juge que les constructeurs engagés en F1, et notamment Ferrari, ont fait un sacrifice pour le bien de la discipline. Le président de la commission monoplaces de la FIA se félicite que la vision ait été commune et non individuelle.
"Je pense que, de ce que je peux voir, c’était l’approche de Ferrari" juge l’ancien directeur de la Scuderia. "Pas seulement pour Ferrari, mais pour de plus grosses organisations, il n’est pas simple de réduire aussi drastiquement les coûts."
"N’oublions pas que Ferrari, comme Mercedes, a une structure qui est également là pour le moteur. De ce que je comprends, ils ont trouvé un arrangement pour réduire les coûts, ce qui est impératif. Je pense que le travail a montré que c’est la seule chose à faire, il n’y a pas d’alternative."
Les mesures adoptées dans le New Deal visent à préserver la F1 et ses acteurs à long terme, tout en agissant sur le court terme : "La situation est très complexe. Nous espérons que tout le monde passera cette année, car elle est cruciale."
"De ce que je peux voir, je pense que Liberty Media et la FIA font un travail incroyable pour s’assurer qu’il y ait une vision après cette énorme tempête qui frappe le monde entier."
Le Conseil Mondial de la FIA a officiellement approuvé hier les règlements pour les saisons 2020, 21 et 22, et ceux-ci incluent une forme d’équilibre des performances - les équipes performantes étant plus restreintes dans leur utilisation des souffleries tandis que les équipes moins performantes en auront plus.
Domenicali reste neutre vis-à-vis de ces changements, mais rappelle aux fans la nature cyclique de la Formule 1.
"À mon avis, nous ne pouvons pas oublier que les cycles ont toujours été là. Je me souviens du cycle de Williams, McLaren, Lotus, Ferrari, Mercedes - cela fait partie du jeu. Ce qui, à mon avis, doit être très clair pour l’avenir, c’est que l’accent devrait être mis sur le côté spectacle, et faire en sorte que les pilotes soient les personnalités clés des performances."