Les plans du PDG de la Formule 1 Stefano Domnicali pour les séances d’essais libres ne sont pas aussi radicaux que ses commentaires tenus ce week-end l’ont indiqué.
Alors qu’il assistait à la manche d’ouverture de la MotoGP à l’Autodromo do Algarve au Portugal, Domenicali a déclaré à la chaîne portugaise Sport TV qu’il soutenait "l’annulation des séances d’essais libres" en F1.
"Je suis partisan de l’annulation des séances d’essais libres, qui sont d’une grande utilité pour les ingénieurs mais que le public n’aime pas," a-t-il dit.
En prenant ses paroles au pied de la lettre, cela serait évidemment profondément impopulaire auprès des promoteurs de Grand Prix et des spectateurs sur place. Un week-end de course typique comprend trois heures de Libres, ce qui double le temps de roulage maximum cumulé des qualifications et de la course.
Un porte-parole de la F1 a tenu à clarifier ces propos : la priorité n’est pas de supprimer les séances d’essais libres mais de les rendre plus engageantes. Domenicali reste donc en ligne avec les propos tenus l’an dernier à ce sujet :
"Les essais libres sont très intéressants pour les ingénieurs ou pour les pilotes, mais en fin de compte, dans le sport, il faut se battre pour quelque chose."
"Chaque fois que nous sommes en piste - avec le respect de la course du dimanche qui doit toujours être la partie la plus importante - il doit y avoir quelque chose pour lequel se battre en termes de points, en termes de récompenses. C’est mon avis."
Pour l’instant, selon nos informations, le sujet n’a pas encore été abordé avec les équipes et la FIA, et encore moins dans le cadre d’une Commission F1. En effet, la priorité de la FOM a été de faire accepter 6 Sprints déjà en 2023.
Rendre les essais libres en F1 plus attrayants est donc un projet reporté au mieux à 2024.