Stefano Domenicali se félicite de la réussite de la Formule 1 en ce moment, alors que la discipline va boucler une saison à 22 Grands Prix cette année. Selon le PDG de la F1, c’est le signe d’une croissance toujours intense, et aussi d’un équilibre bien trouvé pour constituer le calendrier.
"La nouvelle incroyable, c’est que nous sommes ici à la mi-octobre, à six courses de la fin, et que le championnat de Formule 1 est si intense et ouvert qu’il attire l’attention de tous nos fans dans le monde entier" explique l’Italien.
"Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre un record de 22 Grands Prix dans ce qui a été une année si complexe avec Covid-19. Nous avons dû nous adapter, être flexibles et proactifs, mais la récompense a été un calendrier avec un rythme élevé, compte tenu des circonstances."
"Et cela a été rendu possible grâce à notre équipe ici à la F1, la FIA, les équipes et les promoteurs. L’année prochaine, nous avons lancé le calendrier avec 23 Grands Prix. Grâce aux promoteurs et aux équipes, nous avons ajusté le calendrier pour qu’il commence à la mi-mars et se termine le 20 novembre, un mois avant Noël."
Il assure que ce calendrier a aussi été pensé pour les membres des équipes, et ce malgré les 23 GP en 35 semaines : "Nous tenions à avoir le bon rythme pour le calendrier tout en conservant les quatre semaines de pause estivale et en accordant une pause suffisante au personnel qui travaille dur en fin de saison."
De plus en plus de candidats à l’organisation d’un GP
Selon Domenicali, la F1 jouit d’une grosse cote de popularité auprès des circuits et promoteurs, qui se battent désormais pour une place. Imola revient, le Qatar, l’Arabie saoudite et Miami arrivent, tandis que la Chine est écartée, tout comme la Turquie pour le moment.
"L’année prochaine verra l’arrivée d’une nouvelle expérience à Miami. Et ce, après l’ajout de deux nouveaux sites au Qatar et en Arabie saoudite cette année. Le fait d’avoir trois nouveaux événements en l’espace de six mois montre que le sport est dans une position forte."
"En ce qui concerne l’avenir au-delà de 2022, d’autres bonnes nouvelles seront bientôt annoncées, mais je ne veux pas les gâcher en les disant maintenant. Nous allons dans la bonne direction et nous avons atteint un point où nous pouvons choisir où la F1 ira à l’avenir."
Nous avons énormément de demandes pour accueillir un Grand Prix. Cela montre que notre plateforme est attrayante et que de plus en plus de gouvernements y voient une occasion de développer l’économie locale et leurs entreprises. Des moments passionnants nous attendent."
Les Qualifications Sprint pour améliorer le spectacle
Les Qualifications Sprint seront plus nombreuses en 2022, mais le nombre exact n’est pas encore annoncé. Le format pourrait aussi être revu, notamment pour le barème et l’attribution du statut de poleman, décrié lorsqu’il est donné au vainqueur du Sprint.
"Nous sommes satisfaits des enseignements tirés des deux premiers Sprints F1," poursuit l’Italien. "Ce qui est clair, c’est que cela change la dynamique du week-end mais nous voulons attendre le dernier test au Brésil et ensuite préparer le bon package pour l’avenir."
"Le point culminant doit être le format du week-end. À partir de vendredi, le mode action est pleinement engagé. C’est pourquoi les promoteurs sont heureux. Nous avons reçu des demandes de nombreux promoteurs pour accueillir un Sprint."
"D’un point de vue sportif, nous avons vu que moins les équipes ont de temps pour s’entraîner, plus l’action est imprévisible en piste en qualifications et en course. Nous devons procéder à quelques ajustements, mais nous y travaillons actuellement."
"Il est toujours facile d’être négatif et de ne pas changer les choses, mais nous nous efforçons d’aller dans cette direction car nous voyons l’enthousiasme de la jeune génération et l’intérêt plus large des fans du monde entier."