Stefano Domenicali, le PDG de la FOM, assure qu’il souhaite tout faire pour réduire le poids toujours croissant des Formule 1.
Après la récente réunion de la Commission F1, la FIA a confirmé que dans les objectifs de 2026, il fallait "réduire les dimensions d’une F1 et en réduire ou contenir la masse".
En effet, alors que le poids minimum des voitures se situait autrefois entre 500 et 600 kilos, ce nombre a atteint un niveau sans précédent de 798 kg lorsque la réglementation a changé pour 2022.
Le directeur général de la F1 admet que ce n’est pas idéal.
"Nous avions l’habitude de penser à la F1 en termes de voitures légères. Le rapport poids/puissance a toujours été un facteur déterminant," confie-t-il.
"C’est clair qu’aujourd’hui, entre l’hybridation et les systèmes de sécurité, le poids est un enjeu que j’aimerais pouvoir mieux gérer pour donner aux pilotes une voiture plus légère."
"Mais il faudra une grande baguette magique," admet Domenicali. "Cela ne sera pas facile mais je vais tout faire pour appuyer des règles qui permettront de mettre les F1 au régime."
Domenicali a aussi réagi aux propos de Toto Wolff qui souhaite maintenant plus de Grands Prix en Asie, et notamment en Chine. Des propos qui ont un peu agacé en haut lieu car des Grands Prix européens seraient alors inexorablement abandonnés.
Il promet "de tracer une ligne fine entre l’introduction de la Formule 1 sur de nouveaux marchés lucratifs comme les États-Unis et la Chine sans couper complètement les liens avec l’Europe."
"Cependant, je dois dire que la poussée innovante que nous apportons avec de nouveaux promoteurs est également une poussée pour que les promoteurs européens traditionnels grandissent et évoluent. Parler de Grand Prix historique ou traditionnel ne suffit plus."