La question du respect des Droits de l’Homme est plus que jamais cruciale au Qatar, moins d’un an après la coupe du monde de football, qui a soulevé de gros problèmes en ce sens. George Russell, directeur de l’association des pilotes (GPDA), a été interrogé et pense que la F1 peut apporter quelque chose au pays.
"Je pense qu’avant tout, en tant que pilotes, nous faisons confiance à la Formule 1 pour nous aider à prendre ces décisions" a déclaré Russell. "Il est important que nous assistions à un changement et je pense qu’il est en train de se produire. Il est évident que cela ne se fait pas du jour au lendemain."
"C’est évidemment un sujet très important pour de nombreux endroits où nous allons, mais je pense que la Formule 1 et le sport en général peuvent avoir un impact très positif sur la culture locale et les problèmes auxquels ils sont confrontés. Alors oui, j’espère que nous sommes ici pour les bonnes raisons."
Il explique que les pilotes ont confiance en la Formule 1 et en son PDG Stefano Domenicali pour ce type de questions : "Je pense que nous avons eu des conversations par le passé. Évidemment, il y a eu les problèmes évidents que nous avons eus en Arabie saoudite l’année dernière, où nous étions très unis dans nos opinions et nos pensées."
"Comme je l’ai dit, globalement, en tant que pilotes, nous mettons notre foi et notre confiance dans la Formule 1. J’ai confiance en la Formule 1, j’ai confiance en Stefano et je crois que nous sommes ici pour les bonnes raisons et je crois que le changement se produira avec le temps."
Hamilton "porte le drapeau" du changement au Qatar
Lewis Hamilton estime qu’il est important de faire avancer les droits humains, notamment pour les LGBT mais aussi les travailleurs, et il est heureux de voir des réactions très positives à cette volonté lorsque la F1 se rend dans des pays comme celui-ci.
"C’est toujours bien de sensibiliser les gens à certaines choses, mais c’est surtout le travail qui se fait en arrière-plan et les conversations que l’on continue à avoir qui comptent" a déclaré Hamilton. "Et c’est une très grosse machine à faire bouger. C’est un pays tout entier qui est très jeune."
"Il a fallu beaucoup, beaucoup de temps à l’Occident pour arriver là où il est. Tout ce que nous pouvons faire, c’est essayer d’être positifs lorsque nous venons dans ces endroits et saisir l’opportunité - c’est pourquoi je continue à porter le drapeau ici. En 2021, c’était éprouvant car je ne savais pas comment le pays allait réagir."
"Mais c’est incroyable de rencontrer des gens qui sont incroyablement reconnaissants d’avoir utilisé la plateforme pour quelque chose comme ça, pour qu’ils se sentent inclus. En tant que sport, nous devons continuer à travailler sur notre inclusion. La diversité reste un problème."