Sebastian Vettel a terminé sixième du Grand Prix de Hongrie, son meilleur résultat de la saison pour le moment, mais l’Allemand a concédé un tour au vainqueur, Lewis Hamilton, qui s’est pourtant arrêté une fois de plus. Le pilote Ferrari n’affiche toutefois pas un grand étonnement.
"Non, vous êtes surpris ? Je ne le suis pas" a déclaré un Vettel résigné. "C’était clair dès le début qu’ils nous prendraient un tour, ce n’était pas une surprise."
Cependant, il voit aussi du positif après cette course : "C’était un retour à la normale. La première course en Autriche était une exception, la seconde n’a même pas eu lieu et nous sommes là maintenant. Je pense que c’est la place que nous méritons, cinquième ou sixième, mais pas plus haut."
Quant à Charles Leclerc, le Monégasque estime qu’il y avait un problème avec sa voiture tout au long de la course qui l’a empêché de progresser malgré un départ en troisième ligne de la grille de départ.
"C’était décevant, mais nous devons juste travailler maintenant. Il y avait quelque chose qui clochait pendant la course, cela ne correspond tout simplement pas à la voiture que j’avais en qualifications," indique Leclerc.
"Mais c’était aussi différent de la veille, le vendredi. La voiture était extrêmement difficile à piloter de mon côté aujourd’hui. Nous allons regarder les données pour voir ce qui ne va pas."
Quant à être relégué à un tour, Leclerc indique que ce fut "dur pour le moral".
"Mais je n’allais pas essayer de suivre le rythme de Lewis pour autant. J’essaie toujours de me calquer sur les pilotes avec qui je me bats. Et je ne pense pas que nous soyons si loin de Racing Point. Nous devons travailler et essayer de faire de notre mieux avec ce que nous avons pour l’instant."