Du temps où il dirigeait la F1, Bernie Ecclestone était suspecté, sinon accusé, d’entretenir des liens très étroits avec Ferrari, Jean Todt et Michael Schumacher… au risque de susciter certaines polémiques.
Mais Bernie Ecclestone est en F1 avant tout pour le business. Il a ainsi rappelé, pour le podcast "Beyond the Grid", que Ferrari occupait une place centrale en F1, sous-entendant donc que l’écurie rouge méritait un certain traitement particulier…
« Ferrari y est pour beaucoup [dans le succès de la F1], ils sont là depuis les débuts. Ils sont toujours centraux dans le sport. »
« De mon temps, je restais en contact avec étroit avec M. Ferrari, ce n’était pas facile, il ne parlait qu’italien. C’était quelqu’un de très sympathique. Nous étions très proches. »
Après Enzo Ferrari, Bernie Ecclestone s’est également rapproché de Jean Todt et de Michael Schumacher.
Avec le Kaiser, comme il y a peu avec Sebastian Vettel, Bernie Ecclestone s’adonnait à un de ses jeux favoris, le backgammon. Mais ce n’était pas son seul lien avec Michael Schumacher…
« Ce n’était pas mon rival au backgammon, c’était juste amusant de jouer avec lui ! »
« C’était un des pilotes de qui j’étais le plus proche. Un autre gars très talentueux. »
« J’admirais le plus en lui la vision qu’il avait de sa vie en général. Je ne sais pas s’il était intéressé par la gloire, par la course ou les victoires. »
Bernie Ecclestone a poussé énormément pour que Michael Schumacher rejoigne Ferrari et quitte Benetton : a-t-il lui-même décidé de l’arrivée de Michael Schumacher chez Ferrari ?
« Je ne sais pas, j’étais impliqué dans la plupart des transferts, je ne sais plus. »
« Parfois les équipes ne savaient pas comment approcher quelqu’un, donc c’était là que je pouvais intervenir, ça pouvait arriver. »
C’est aussi Bernie Ecclestone qui a beaucoup œuvré en coulisses pour que Jean Todt prenne la direction d’une Scuderia en perdition au milieu des années 90…
« Il y avait à l’époque beaucoup de choses qui manquaient chez Ferrari. A cette époque j’avais réussi à convaincre Jean Todt d’aller chez Ferrari, car ils avaient besoin de quelqu’un pour diriger Ferrari, et ce quelqu’un pour moi ne devait pas être un Italien. »
« Je pensais que parce que Jean Todt avait connu du succès dans une autre compétition, en rallye (et avec Peugeot en Endurance et au Mans), il serait capable de réussir en F1. Et il est devenu très proche de Michael. »