Les plaintes au sujet des pneus Pirelli se sont multipliées ces dernières semaines, notamment de la part de Günther Steiner, directeur de Haas. Depuis plusieurs années, le manufacturier italien est souvent pointé du doigt comme étant une variable qui ne devrait pas exister, et ce malgré ses nombreux efforts pour répondre à la demande des équipes et de la fédération.
Steiner a expliqué que si la Haas, qui peine à les faire fonctionner, ne parvenait pas à s’accommoder des gommes Pirelli à Barcelone, il ne "comprendrait plus ce monde".
Sebastian Vettel a expliqué que les actuelles pneus font l’inverse des précédents, qui étaient réputés pour surchauffer. Ceux-là se mettent difficile en température : "Mercedes a eu des problèmes de surchauffe dans le passé, maintenant c’est l’inverse. Notre voiture n’était pas mauvaise à Bakou mais il était difficile de trouver une fenêtre d’opération des pneus."
Andy Green, directeur technique de Racing Point, a lui aussi reconnu ses préoccupations à ce sujet : "Malheureusement, cela change de piste en piste, d’asphalte en asphalte. Nous devons apprendre à chaque fois."
Mais Bernie Ecclestone, l’ancien propriétaire et ex-PDG de la Formule 1, a tenu à défendre le fabricant de pneus et ses nouveaux produits, estimant qu’il ajoutait un peu d’inconnu à cette saison : "Imaginez si chacun comprenait les pneus. La hiérarchie serait la même."