Bernie Ecclestone a assisté lui aussi cette année à la pire saison de Ferrari depuis 40 ans, et l’ancien dirigeant de la F1 a sa petite idée au sujet des problèmes rencontrés par la Scuderia, qui va terminer la saison 2020 en sixième place. Il pointe du doigt les dirigeants de la marque.
"Sans vouloir être méchant, je pense que le problème est les Italiens" a lancé Ecclestone. "Ils veulent tous diriger et ont tous leurs propres idées. Je ne dis pas qu’ils ne peuvent pas être là, mais ils doivent se mêler aux Allemands, Français et Anglais, qui pensent différemment."
Pour Ecclestone, la situation actuelle avec un dirigeant italien, en la personne de Mattia Binotto, qui est en difficulté à la tête de Ferrari, fait écho à celle de la Scuderia en 1993, lorsque Jean Todt est arrivé sans un grand succès populaire de l’autre côté des Alpes.
"Ce qui s’est passé avec Jean Todt était emblématique. Les Italiens ne voulaient pas de lui. Je les ai convaincus de le prendre, et les choses se sont bien passées. Binotto est dans une position très inconfortable. Je ne sais pas s’il a vraiment voulu être directeur d’équipe. C’est un ingénieur qui a toujours géré l’aspect technique."
"Maranello a besoin d’un bon manager qui met les bonnes personnes au bon endroit. Il y a trois ans, je pensais que Flavio [Briatore] était l’homme de la situation, il a de bonnes idées, il sait choisir les gens et il n’est pas politique. Mais il est aujourd’hui trop occupé avec ses entreprises."