Bernie Ecclestone a révélé qu’il avait appris ces derniers jours qu’il n’avait plus de rôle de président d’honneur de la Formule 1.
Lorsqu’il s’est exprimé de manière controversée sur les sujets du racisme et de la diversité, la F1 a produit un communiqué officiel pour se dissocier de ces propos et affirmer que le grand argenter officiel n’avait pas de rôle dans le sport et n’était plus président d’honneur depuis le mois de janvier.
"En fait, je n’en savais rien," affirme le Britannique aujourd’hui. "Quand Liberty a racheté la F1, mes actions aussi, Chase Carey m’a appelé dans son bureau pour me voir et on m’a évidemment demandé de quitter mon poste."
"Les documents étaient prêts à être signés. Ils ne pouvaient pas me virer parce que j’avais encore un contrat de trois ans entre moi et la F1, un contrat que je prolongeais régulièrement."
"Liberty m’a offert en échange ce rôle honorifique, qui est très important aux USA, une sorte de présidence quand quelqu’un prend la retraite d’une société. Mais ce que je ne savais pas, c’est que c’était pour une période de 3 ans, la période mon contrat restant. Ils m’ont payé mais je ne savais pas que ce poste avait une durée limitée."
A l’entendre, Ecclestone s’est donc fait piéger et n’aurait pas bien lu les petites lignes des documents qui lui ont été présentés ! Reverra-t-on alors un jour Bernie dans un paddock de F1 ?
"Je suis ami avec la plupart des promoteurs. S’ils veulent m’inviter, ils le peuvent. J’aurais pu aller en Autriche ce week-end sur l’invitation de Dietrich (Mateschitz, le propriétaire de Red Bull). Ils avaient tout organisé pour moi, l’hôtel, ma chambre habituelle. Mais je vais l’appeler pour lui dire que je ne vais pas y aller, même pour une journée."
Et on peut aujourd’hui comprendre pourquoi : il est devenu aujourd’hui papa pour la première fois d’un garçon, à l’âge de 89 ans. Sa femme, Fabiana Flosi, a donné aujourd’hui naissance au petit prénommé Ace sur les coups de midi.